«Ce qui est salutaire pour la nation ne va pas sans blâme dans l'opinion...» dit Raffarin, osant ainsi faire un dernier pied de nez à toutes celles et tous ceux dont il abrégé les retraites, limité l'accès à la santé, diminué le droit au travail.

Et Chirac, qui nomme un noble qui n'a jamais été élu, lui confie le soin de continuer dans la même voie, après avoir rendu hommage au premier ministre sortant, chassé, par une vague populaire qui lui a dit, en même temps qu'à une constitution européenne ultra-libérale, un « non» sans précédent. Et de surcroît il reprend Sarkozy qui voyait récemment l'occasion en adoptant la constitution ultra-libérale, «d'en finir avec le modèle social français»...

Dans un ordre différent, on retrouve donc Chirac - De Villepin - Sarkozy, le même plat, comme si c'était une réponse au rejet populaire de la politique libérale conduite depuis 2002.

Ce remaniement c'est du «pschitt...» Il est tellement creux qu'il renvoie à l'exigence du départ de Chirac, d'une dissolution de l'Assemblée nationale : il y a 8 ans, Chirac a dissous l'assemblée pour sa convenance, aujourd'hui, il y toutes les raisons de le faire, mais il refuse au peuple l'élection démocratique qui s'impose...

Le «non» a une telle charge explosive, que Chirac devra en payer le prix, il n'y a rien de sûr à ce que ce quinquennat se termine.

Raison de plus pour l'unité de la gauche, l'unité des socialistes, l'unité des socialistes de gauche, en urgence, pas pour une simple alternance mais pour une alternative, pas pour refaire ce qui a échoué, mais pour une vraie transformation sociale une redistribution des richesses, en commençant par abroger les lois Chirac-Raffarin sur les retraites, la Sécu, le droit du travail...

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