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Unité plus que jamais !

Emmanuel Macron l’avait déjà dit, un porte-parole de La République en marche vient de le répéter : « la ligne d’Emmanuel Macron, portée pendant la campagne et qu’on porte toujours, c’est qu’on sort d’une société de statuts » (*).

Défendre le salariat et ses intérêts

Ce n’est pas seulement le « statut » des cheminots » qui est en cause mais tous les statuts. Ce n’est pas seulement notre train, ce seront tous nos services publics. Ce ne sera pas seulement le public, car le « privé » a déjà été frappé par les ordonnances, et d’autres prévoient de « supprimer » nos cotisations sociales et casser nos retraites. Le projet de Macron est clair : aller vers une société « post salariale » où le contrat de travail sera remplacé par un contrat commercial. C’est bien Macron qui a dit aux jeunes : « ne cherchez plus un patron cherchez des clients ».

Il faut comprendre la logique de la casse anti sociale macronienne pour mieux assumer la solidarité avec les cheminots.  Supprimer les « statuts » accordés aux salariés privés ou publics, c’est supprimer tous les droits vitaux : depuis la durée du travail, la garantie du salaire jusqu'à la sécurité sociale et la retraite. Tout doit devenir déréglementé selon les impératifs de la « compétitivité », de la consolidation des marges des « premiers de cordées ».

Réaffirmer notre soutien à la grève des cheminots

Les « régimes spéciaux » ça n’existe pas, bannissez ce mot, ce sont des éléments partie prenante des conventions collectives, légitimes, fondées par branches et métiers.

La  concurrence sur le rail, c’est une stupidité. Le ferroviaire est un transport guidé et rigide (deux rails parallèles) : il n’y a qu’un train qui puisse aller d’un point à un autre à la même heure.  La notion même de concurrence est une gabegie alors, qu’un seul réseau national, coordonné et diversifié relève de l’économie d’échelle et du réalisme gestionnaire.

La quasi-disparition du fret ferroviaire au profit du tout-camion et la concurrence tout aussi anti écologique des « cars Macron » vis-à-vis des trains, c’est une politique contraire à la lutte pour l’environnement et contre le réchauffement climatique.

Construire le front uni permanent

On a eu raison depuis le 18 mars, de développer avec 12 organisations politiques, un soutien unitaire (18 mars), une conférence de presse (21 mars), une tribune de presse (27 mars) une présence commune en gare de Lyon (30 mars), en gare du Tréport (5 avril) un meeting sur une plateforme commune de 9 organisations (30 avril) puis, dans la foulée, la manifestation « pot au feu » le 5 mai et la marée unitaire (70 organisations) le 26 mai.

Cela appelle une suite, de nouvelles initiatives, notamment en soutien aux cheminots.

Macron a une base sociale numériquement faible (le Medef, la haute technostructure de l’Etat, les professions libérales). Il a donc des pieds d'argile. Mais, pour vaincre sa politique, nous devons consolider l’unité de la gauche, le rassemblement - dans les luttes et les élections- de notre camp, de notre classe sociale qu’est le salariat.

La Gauche démocratique et sociale (GDS) a été auteur, acteur, au cœur de toutes les formes d’unité depuis deux mois. GDS se veut le ciment de l’unité des 12 organisations politiques sur une plateforme commune. Elle en propose une à la discussion (document de référence programmatique de la GDS).

À nous, ensemble, de construire un débouché politique uni : une maison commune de la gauche, unitaire, pluraliste, démocratique, sur le meilleur programme possible. C’est cela le front uni permanent de la gauche à consolider.

(*) Gabriel Attal France Inter le grand entretien 31 mai

 

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