Unité intersyndicale pour le retrait du projet Sarkozy-Wœrth Unité de la gauche pour financer nos retraites par les profits
Le 2 octobre fut le tremplin que nous attendions pour amplifier la mobilisation et faire réussir les manifestations du mardi 12 octobre. Le mouvement social a réalisé un nouveau bond samedi en atteignant les 3 millions de manifestants, dont certains salariés de PME ou des jeunes qui manifestaient pour la première fois. Les conditions de la victoire sont en train d’être réalisées, si nécessaire par l’éclatement d’une crise politique.
Sarkozy s’entête et se heurte à 70 % des électeurs qui trouvent injuste sa contre-réforme des retraites. C’est maintenant, pas en 2012, que se joue l’avenir des retraites. C’est maintenant, d’ailleurs, que se joue 2012. C’est maintenant qu’il faut emporter la victoire. Qu’il cède à notre revendication de retirer son projet ou qu’il cède la place.
L’enjeu de la bataille qui a lieu est simple :
Baisser fortement les pensions de retraite et nous prendre les plus belles années de retraite, c’est la politique de Sarkozy qui trouve que les riches ne sont toujours pas assez riches et qui veut forcer les actifs à prendre des assurances privées pour enrichir leurs actionnaires. Surtout pas d’augmentation des cotisations sociales, exige le Medef. C’est le rôle de toutes les mesures décidées par la droite :
Restaurer le montant des pensions en augmentant les ressources des caisses de retraite, c’est :
À chacun son rôle :
L’unité de la gauche est nécessaire pour faire campagne en faveur des mesures pour les retraites sur lesquelles les partis de gauche s’accordent déjà et pour soumettre au débat public les moyens de financer notre système de retraite par répartition.
L’unité intersyndicale est nécessaire pour faire reculer Sarkozy. Déjà plusieurs syndicats ou dirigeants syndicaux, en premier lieu Bernard Thibault, estiment que des grèves reconductibles, décidées par des assemblées générales intersyndicales souveraines, sont possibles. Leur extension acculerait le gouvernement, l’empêcherait de gouverner et permettrait aux partis de gauche d’exiger la dissolution de l’Assemblée nationale puisque sa majorité actuelle aurait perdu sa légitimité.
Le principal encouragement adressé aux assemblées générales intersyndicales serait constitué par la campagne des partis de gauche qui, par leur unité, montreraient qu’un débouché politique existe, que la gauche est prête à gouverner pour en finir avec un pouvoir discrédité par sa servilité envers les riches et par la corruption révélée par les affaires Wœrth-Bettencourt-Sarkozy.