Du 22 au 24 avril, plus de 150 militants se sont réunis à Saint-Chamond, dans la Loire, autour de la revue Démocratie et socialisme. Nous avons été accueillis chaleureusement par nos camarades socialistes de la Loire et le maire de Saint-Chamond Philippe Kizirian, ainsi que par le premier secrétaire de la fédération socialiste de la Loire, le député Régis Juanico. La participation de Jean Auroux, ancien ministre du travail, au débat sur les enseignements du mouvement social est également à noter.

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Le comité de rédaction de D&S à St-Chamond 24 avril 2011, de gauche à droite : Catherine Touchefeu, Pierre Timsit, Benoit Martin, Julien Guérin, Eric Thouzeau, Johann Cesa, Jean-Paul Nail, Jean-Jacques Chavigné, Jean-Claude Branchereau, Gérard Filoche, Natalie Francq, Pierre Ruscassie, Jacques Girma, Jean-François Claudon, Tunjaï Cinlgi, Marie-Christine Aragon, Thomas Chavigné, Simon Thouzeau, David Torrés, Alain Fortuit, Jean-Yves Lalanne, Claude Touchefeu.

Ces « rencontres de printemps » de D&S se voulaient un moment d’échange, de débat et de formation. Réforme égalitaire de la fiscalité, restructuration voire annulation de la dette publique, rupture avec l’Europe libérale, leçons politiques à tirer de la victoire de 1981, nouvelle République démocratique et parlementaire, hausse des salaires et redistributions des richesses, perspectives du mouvement social après la bataille sur les retraites, éco-socialisme : les différents intervenants et les ateliers qui ont été marqués par des débats fournis, ont tracé la perspective d’un authentique projet de gauche en mesure de l’emporter contre la droite et l’extrême-droite en 2012.

Reportage de France 3, le vendredi 22 avril

Les interventions de ce week-end étaient sous le signe de l’unité de toute la gauche et la table-ronde du samedi après-midi a constitué le principal temps fort de ces journées d’études. Comment battre Sarkozy et Marine Le Pen ? Quel projet pour rassembler et offrir une perspective mobilisatrice aux salariés et au peuple de gauche ? Existe-t-il une gauche ou deux gauches ? Willy Pelletier (fondation Copernic), Olivier Mollaz (membre de l’exécutif du NPA), Corinne Morel Darleux (secrétaire nationale du PG), Francis Parny (membre de l’exécutif national du PCF, chargé des relations unitaires), Benoît Hamon (porte-parole du PS) et Gérard Filoche (animateur de la revue D&S ) ont tenté de trouver des pistes et ont dessiné des convergences possibles pour l’unité de toute la gauche en vue des échéances à venir. Dans ce débat unitaire, il ne manquait que des représentants d’Europe-Écologie-Les Verts qui s’étaient excusés. Des difficultés demeurent et des obstacles restent bien entendus à surmonter, mais des idées intéressantes ont néanmoins été avancées : accord de désistement réciproque pour le candidat de gauche arrivé en tête au 1er tour, participation aux luttes sociales en cours, discussions bilatérales approfondies et volonté de se débarrasser de Sarkozy et du FN le plus vite possible.

D’utiles enseignements peuvent d’ores et déjà être tirés de ce week-end. Tout d’abord, le rassemblement de la gauche est le seul cap victorieux et nous y consacrerons toute notre énergie dans les semaines à venir. Ensuite, la gauche doit s’appuyer sur la force sociale du salariat en défendant des mesures sociales fortes : 35 heures effectives pour tous, retraite à 60 ans sans décote, SMIC à 1600 euros et pas de revenu vingt fois supérieur au SMIC.

Répondre aux besoins sociaux, être présents dans les luttes et œuvrer pour un programme commun et une nouvelle union des gauches : voilà la feuille de route avec laquelle nous sommes repartis. En avant, camarades !

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