GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

International – Europe

Un devoir en humanité

Le choc ! L'horreur ! L'émotion !

La photo du petit Aylan a, parait-il fait un électro-choc. La France semble prendre conscience que des enfants meurent près de chez nous.

Pourtant cela fait des années que des enfants, des mères, des pères se noient par dizaine en fuyant leur pays en guerre.

Cela fait des années que les gouvernements européens refoulent les réfugiés.

Europe, by Banksy

Europe by Banksy

Quotas : la déshumanisation

En 2014, en France, moins d'un quart des demandes d'asiles a été accepté : 14 589 sur 64 811 demandes.

Que deviennent les familles dont le dossier a été refusé ? Peut-on envisager une seconde de les remettre à la mer, de les renvoyer sous les bombes de leur pays ?

Non bien sûr, aucun homme, aucune femme de gauche ne pourrait laisser faire cela.

Pourtant, quand on parle de quotas, ça ne veut pas dire autre chose. Et, surtout, utiliser un tel terme témoigne d'un manque d'humanité. Utiliser le terme "quota" est non seulement humiliant pour les réfugiés, mais aussi pour les Européens. On parle de quotas humains, comme on parle des quotas laitiers.

Aylan, son frère et sa mère auraient ils été acceptés ou refoulés au nom des quotas ?

Aylan, son frère et sa mère auraient-ils été parqués dans un camp, aux conditions sanitaires déplorables ?

Aylan, son frère et sa mère se seraient-ils retrouvés sous un pont de métro à Paris ou dans un lycée désaffecté ?

Est-cela notre conception de la solidarité, de la Patrie des Droits de l'Homme ?

Banksy with Syria

Banksy with Syria

Liberté de circuler ! Liberté de s'installer

L'heure n'est plus aux discours. Des municipalités se sont engagées à accueillir des réfugiés. Certaines villes avaient déjà pris le parti d'accueillir des familles syriennes depuis plusieurs mois.

Les initiatives citoyennes se multiplient pour pallier au désastre humanitaire, comme à Calais ou à Paris.

Mais le gouvernement doit s'engager fermement dans la voie de l'accueil de tous les réfugiés, sans conditions.

Cessons d'accuser les passeurs. Ces vautours n'existent que parce les frontières sont fermées.

Ouvrons les frontières !

Aidons ces enfants, ces hommes, ces femmes à s'installer dans la paix, le respect et la dignité.

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