Un des aspects les plus haïssable de la politique de Sarkozy : bloquer le Smic
Il n’en a rien à faire, le Bling-bling et ses Rolex. L’élu de
Neuilly. L’avocat d’affaires du 92. Il ne sait pas ce que c’est
que de bosser 151 h 66 et de recevoir 8,82 euros de l’heure. Il
ne sait pas ce que c’est que d’être en bas de l’échelle, de trimer
comme un dingue pour un taulier et de ne pas pouvoir
vivre décemment.
Quand on est manœuvre dans le bâtiment et qu’on s’use avec
une espérance de vie limitée à 65 ans. Quand on est serveuse
ou caissière, qu’on est femme et qu’il faut faire une double
journée, sans espoir de grand-chose.
Cela concerne environ 3,4 millions de personnes, dont 2,19
millions dans le secteur privé. Dont 940 000 temps partiels.
Travailleurs pauvres. Depuis 2008, le smic stagnait à 8,71
euros par heure, soit 1 321,02 euros bruts mensuels (environ
1037 euros net) pour 35 heures hebdomadaires.
Voilà trois années qu’il bloque le Smic. Un groupe “d’experts”
(sic), pro Medef, “à l’unanimité” a “conseillé de ne pas procéder
à une revalorisation au-delà des critères légaux”. Ces
imbéciles ont dit et Sarkozy les suit, que cela nuirait à l’économie,
aux petites entreprises.
Balivernes ! Car en mai 68 le Smig a augmenté de 33 % et le
Smag de 55 % et l’économie s’est envolée… Les gens ont
consommé, y compris à l’avantage des petites entreprises, et
mieux vécu et les salaires étaient encore indexés sur les prix
avant qu’un certain Delors en 1983 ne supprime ce juste principe
social.
Le Smic ne sera donc que revalorisé du minimum légal de
1,3% au 1er juillet 2009, stagnant à 8,82 euros par heure alors
qu’il devrait être à 10 euros de l’heure depuis trois ans.
Le détestable Sarkozy fait tout à l’envers, mais pour lui, c’est
à l’endroit car l’ordre naturel des choses c’est que les banquiers
encaissent et que les smicards en bavent !