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Stoppons-le toutes et tous ensemble !

Dans son bunker de l’Élysée, au sein de son Comité de défense permanent, Macron décide de tout. Rien ne le fait reculer même quand des voix, partout, crient : « Sauvons l’hôpital public ! » et « Macron, sors ton pognon et demande pardon ! ».

Un forcené aux manettes

Il a fait dissoudre la mission d’information parlementaire sur la gestion de la crise sanitaire. De prorogation en prorogation, il installe l’état d’urgence sanitaire dans la durée. Mais, malgré la pandémie, Macron refuse d’ouvrir des lits de réanimation (il y en a 24 pour 100 000 habitants en Allemagne, 10 en Angleterre et seulement 7 en France). La France en compte 5 080 – pas plus qu’en mars 2020, et en fait moins, car de 500 à 600 lits de réanimation sont fermés faute de médecin.

La réaction sur toute la ligne

Il poursuit une politique réactionnaire à 100 %. Il fait bosser dur les premiers de corvée, et continue de tout donner à ceux qu’il appelle les premiers de cordée. Il sous-traite la tardive et laborieuse vaccination par sept entreprises privées type Doctolib. Il débourse des dizaines de milliards pour le CAC 40, mais bloque le Smic et les minima sociaux. Il impose le télétravail en refusant de l’encadrer par la loi. Il refuse de supprimer la « tuerie » qu’est sa loi sur l’Assurance chômage. Dans le silence général, il fait passer une nouvelle loi Lecocq qui affaiblit encore davantage la médecine du travail. Il refuse tout revenu garanti aux millions d’étudiants désargentés et affamés. Il n’a pas renoncé à son projet de loi anti-retraite par points à 64 ou 65 ans et casse EDF.

Il piétine l’essentiel des propositions faites par la convention citoyenne pour le climat. Il impose ses lois sur le « séparatisme » et sur « la sécurité globale ». Il continue d’empêcher les manifestations et de couvrir les brutalités policières. Il impose tout cela avec une grande violence, un grand mépris de l’opinion et alimente un ressentiment et une colère qui pousse Le Pen vers le haut. Il avance à marche forcée, sans pitié, sans répit, sans concession. Il veut se faire réélire en force. Il n’y a pas un aspect de sa politique qui déroge à ses plans initiaux de 2017 : imposer une France start-up, une société sans statut et casser les cotisations sociales.

Empêcher la guerre de trois

Et à gauche et parmi les écologistes, c’est comme s’il n’y avait aucune mesure de l’ampleur du danger. Normalement, les tocsins devraient sonner tous les jours. Il devait y avoir un comité de salut public permanent rassemblant toutes les forces, partis de gauche, syndicats, associations. Au lieu de cela, chaque chapelle ressasse ses plans séparés dans des travées concurrentes, promeut son candidat autoproclamé « le mieux placé », alors qu’aucun n’est en mesure d’aller au second tour.

La GDS le crie à toutes et tous à gauche. Prenez conscience de la tragédie qui se prépare. Répondez aux attentes de l’écrasante majorité. Des millions de citoyens de gauche veulent l’unité maintenant, et vite ! Il y a plus de 25 appels dans ce sens. Il en faut un seul, concentré, à même de susciter une mobilisation de masse pour exiger et imposer une plateforme commune. La suite en découlera : états généraux, comités unitaires, candidat commun et listes communes sur un contrat de législature.

Cet article est l'éditorial du n°282 de Démocratie&Socialisme, la revue papier de la Gauche démocratique et sociale (GDS). Si vous souhaitez la recevoir tous les mois, faites un don de 40 euros pour un an (10 numéros). Pour accéder au bulletin de soutien, cliquez ICI  .

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