Devenir première secrétaire ? Ou nommer un Premier secrétaire à sa guise ?

Avec 29 % des voix ?

Encore faudrait il donner des garanties plus que sérieuses. Car c’est clair que ça ne colle pas.

Comment pourrait-on avoir confiance lorsqu’on sait, que contre l’avis de l’ancien premier secrétaire, contre l’avis du BN, contre l’avis du CN , contre l’orientation votée par le congrès du parti socialiste, dans le dos de toute la gauche, elle est allée, en tant que candidate, entre les deux tours de la présidentielle, en pleine nuit, en bas de chez lui, proposer à un homme de droite, François Bayrou, d’être Premier ministre ?

Là, il ne s’agissait pas d’unir les socialistes, puis d’unir la gauche, puis de rassembler autour, non il s’agissait de livrer la gauche a un homme de droite…

Comment avoir confiance tant que cette affaire n’est pas clarifiée ?

Ensuite, elle a dit regretter la question du Smic à 1500 euros, et des 35 h, (que par ailleurs elle n’avait pas défendue). Puis elle défend la « retraite par points » (du Medef), et elle n’a jamais pris position pour la retraite à 60 ans en dépit du vote unanime du congrès de Dijon et du projet socialiste du 1er juillet 2006. Elle ne parle jamais de la hausse des salaires.

Elle ne parle jamais du droit du travail. Elle a défendu le TCE puis le traité de Lisbonne (ce dernier en dépit de la « synthèse » du Mans). Doit-on énumérer ?

Alors qu’est ce que cela veut dire la démocratie participative ? Et la démocratie tout court, si on peut piétiner de telles aspirations démocratiques majoritaires, dans le parti, dans la gauche, dans l’opinion ?

Gérard Filoche,

dimanche 9 nov 2008