GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

Le social au cœur

Sale guerre contre les afghans, sale politique anti-sociale sarkozyste

Sarkozy, comme tous les néo libéraux pro conservateurs de modèle Reagan et Thatcher aime jouer de la guerre (guerre «des étoiles», guerres des Malouines, guerre au Tchad ou en Afghanistan…) pour «faire passer» ou oublier sa politique antisociale. Ce faisant, il joue avec la vie de jeunes hommes de 20 ans… qu’il envoie envahir un pays inconnu, hostile, sous le prétexte mensonger de «lutter contre le terrorisme» alors qu’il s’agit de servir la politique pétrolière de Bush. En fait, en Afghanistan, c’est une sale guerre qui va avec une sale politique en général, en France, uniquement centrée sur la défense des plus privilégiés…

Mais alors pourquoi Sarkozy est-il encore là, alors qu’il a été élu à l’arrache dans un pays qui, en fait, cherchait la gauche depuis 2003 ? Pourquoi est-il encore là alors qu’il a été battu à plate couture aux municipales de mars 2008? Pourquoi est-il encore là alors qu’il est au plus bas dans les sondages et que tout ce qu’il fait échoue? Presque récession, caisses publiques siphonnées pour le privé, mauvais chiffres du commerce extérieur, et de l’économie en général, chômage continu, précarité accrue, salaires bloqués ou régressifs, tout va mal!

L’ère Jospin de 1997 à 2002 , en dépit de ses limites finit par apparaître un «paradis» en comparaison de ce qui s’est passé depuis six ans.

Alors pourquoi la gauche n’est-elle pas à la hauteur dans une situation où tout devrait la pousser en avant?

Parce que le drame se situe à la tête du Parti socialiste. A force d’avoir modéré son programme, de ployer sous la pression du libéralisme, la direction de ce parti s’auto paralyse. Il n’y a aucune majorité: Delanoé milite pour Delanoé, socialiste «et libéral», Royal pour Royal dans la «ségosphère», Moscovici pour DSK et surtout contre Fabius, Martine Aubry qui parle plus à gauche semble s’allier avec les droitiers, Hollande milite pour Hollande, tout cela sans qu’on réponde haut et fort aux aspirations populaires de base: les salaires, les retraites, la sécu, le droit du travail, le plein emploi.

Aucun n’ose dire comme nous, et comme l’attendent vingt millions de salariés, que la France est riche, que jamais les richesses n’ont été aussi mal redistribuées, qu’il faut commencer par là: une hausse véritablement massive des salaires, une fiscalité républicaine, directe, progressive, redistributive !

Nous voulions que l’été 2008 soit celui de la gauche du PS: car s’il y a bien un grand espace pour elle, c’est maintenant! C’est seulement à la fin de l’été que se dessine une possible alliance de gauche, un «die linke» dans le Parti socialiste: les 500 signataires de notre contribution pour le congrès de Reims militent de toutes leurs forces dans ce sens. Nous voulons que cette fois, la gauche socialiste soit unie, sans exclusive, sur un contenu idéologique clair, avec une loyauté, une collégialité, une combativité qui garantissent contre toute «synthèse» catastrophique comme celle du congrès du Mans.

Une gauche socialiste forte serait incontournable pour toute majorité socialiste à venir: il n’y aurait pas de majorité possible sans elle et ses conditions. Unissons-nous pour peser: c’est ce qu’espèrent des dizaines de milliers d’adhérents socialistes, et des millions d’électeurs socialistes!

Document PDF à télécharger
L’article en PDF

Inscrivez-vous à l'infolettre de GDS




La revue papier

Les Vidéos

En voir plus…