« Tout ce qui bouge n'est pas rose ». C'est le titre du texte que font circuler au sein du PS d'anciens permanents Cfdt de la fédération CFDT Santé (celle de Chérèque) avec Joseph Le Corre, ancien responsable parisien de la CFDT (dit « Staline », quand il voulait exclure le SGEN Paris en 1995).

En voici quelques extraits pour comprendre :

« Dans la vie politique et sociale, la contradiction majeure bien avant celle qui oppose droite et gauche est bien celle entre la démocratie et les dérives totalitaires des extrêmes avec leurs pendants démagogiques et protestataires sans avenir…

en ce qui concerne les relations avec les organisations syndicales, soyons assurés que le mépris pour les uns laissera des traces et que les flatteries pour les autres préparent de nouvelles amertumes…

…Cessons d'être les victimes consentantes du terrorisme intellectuel de l'extrême-gauche sur la pensée politique de gauche dans ce pays. Intégrons que les bonnes décisions politiques de gauche ne peuvent être seulement les brillantes inventions d'un club savant, mais aussi et surtout les équilibres trouvés au sein de la société par des forces sociales représentatives au delà des intérêts contradictoires… »

La fraction Notat-Chereque essaie de créer un courant dans le Ps…

Comme quoi une direction syndicale déjà fractionnelle par rapport à ses propres adhérents peut essayer de l'être aussi dans un parti politique de gauche… Ce sont les mêmes qui demandaient abusivement à François Hollande de « calmer » certains membres du Parti socialiste accusés indûment d'encourager le départ d'adhérents de la Cfdt vers la Cgt… Les mêmes donc qui agissent pour tirer le Ps vers la droite. Dire qu'ils feignaient de se plaindre d'un « entrisme de politiques » » dans le syndicat, voilà l'envers de leurs propos…

L’article en PDF