La dernière semaine de février a vu les travailleurs espagnols et grecs manifester dans leur pays respectifs. En Espagne, contre la réforme des retraites et notamment l’allongement des années de référence pour le calcul des retraites de 10 à 25 ans et le recul de l’âge du départ en retraite de 65 à 67 ans. En Grèce également contre la réforme des retraites, et contre les suppressions d’emploi et la réduction des salaires.

Les salariés européens sont confrontés aux mêmes politiques : les banques vont bien (merci pour elles !), mais la crise continue pour les salariés. En France, nul n’est dupe. Sitôt les élections régionales passées, un plan d’austérité s’annonce, un tsunami social pour reprendre les termes d’un tract national du Parti socialiste. Le 23 mars dans la rue, soyons nombreux à répondre à l’appel de la CGT, la CFDT, la FSU, Solidaires et l’UNSA.

Et pour les élections régionales, aucune hésitation : c’est dès le 14 mars qu’il faut infliger une défaite aux amis de Sarkozy. Dès le 1er tour, il faut dire notre volonté de voir les régions gouvernées par la gauche et ainsi construire les conditions du rassemblement de la gauche au plan national. Se rassembler, ne pas se disperser ! C’est la meilleure façon de créer les conditions pour empêcher Sarkozy de mettre en œuvre les funestes projets de la fin de son quinquennat... et pour préparer les conditions de la victoire en 2012 !

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