Non à l'accord scélérat imposé aux syndicats par le Medef !
Mme Parisot vient sur France inter lundi 14 janvier et ne rend pas compte
des 600 millions d'euros d'argent liquide, sale, dont elle est aussi
responsable que M Denis Gautier-Sauvagnac...Le journaliste n'ose pas
l'interroger sur ses trafics ! Par contre les formidables reculs contenus
dans le texte proposé par le Medef à la signature des syndicats sont ignorés
et masqués !
Mais pourquoi cette bande organisée du Medef-UIMM qui trafique de l'argentsale par mallette entières, peut-elle continuer à plastronner sans rendre
des comptes à la justice ?
600 millions d¹euros en double cotisation par les entreprises... Sur quelle
ligne comptable ? 2 millions d'euros, au moins par an ? Par qui, on sait
l¹UIMM-MEDEF.
Gautier-Sauvagnac-Parisot... Mais à qui ? Silence, omerta, mafia...
N'importe quelle bande organisée de banlieue, pour beaucoup moins que cela,
serait en prison préventive pour les empêcher de se concerter et de détruire
les preuves, pourquoi pas eux ? Eux, ils paient des avocats et communicants
des dizaines de milliers d¹euros pour organiser le silence et masquer leurs
multiples délits et la récidive constante qui est la leur depuis des
décennies...
"Liaisons sociales" raconte ce mois que M. Denis Gautier-Sauvagnac dinaît
chaque mois avec M Jean-Denis Combrexelle, directeur des relations du
travail, qui avait la charge depuis deux ans de "recodifier" le code du
travail, en le passant à l"acide. Qui payait l"addition ? Sinon les salariés
qui y ont perdu des milliers de droits ?
Et le cabinet Barthélemy qui était membre officiel de la commission des cinq
"recodificateurs", est le même qui assistait la remplaçante de Denis
Gautier-Sauvagnac dans la négociation récente qui veut faire avaler de
nouveaux reculs aux syndicats si certains de ceux-ci, hélas, s'y prêtent
(séparabilité, contrats de mission, allongement de la période d'essai,
plafonnement des indemnités de licenciement...). C'est "copains et coquins"
contre les droits des travailleurs.
Non à la signature de cet accord scélérat avec le Medef !
livrés à la flexibilité et au chantage à l¹emploi.
licenciements abusifs et boursiers, pour un véritable nouveau contrôle
administratif sur les licenciements.
ment : "deux dixièmes de mois par année d'ancienneté", cela existe depuis la
loi de modernisation sociale de janvier 2002 de Lionel Jospin, décrets
d'application du 7 mai 2002, cela vaut les "un cinquième de mois" envisagés
dans le nouvel accord, par contre : non au plafonnement de ces droits ! Et à
toute réduction de la prescription pour les réclamer devant les prud'hommes.
durée légale du travail à 35 h, d'heures supplémentaires contrôlées,
majorées et payées à 50 %, de façon à les rendre plus coûteuses que
l'embauche. Le 31 octobre 1995, le patronat signait un accord
interprofessionnel affirmant que "les heures supplémentaires devaient être
imprévisibles et exceptionnelles", retour à cet accord.
h pour leur santé et pour permettre davantage d'embauche.
maximum de cinq jours pas du retour au 19e siécle.
enfants à 15 ans
aléatoires.
contingentés (pas plus de 5 % d¹emplois précaires par entreprise)
plein pour permettre l¹embauche en CDI des jeunes.
pour leurs besoins de santé, d'assurance chômage, de formation
professionnelle, de logement.
représentatives du personnel renforcées, de meilleurs prud'hommes, d'une
inspection du travail aux effectifs doublés.
massif, d'une redistribution des richesses qu'ils produisent et dont ils ne
reçoivent la part qu'ils méritent.
Le CAC 40 dépasse les 100 milliards de bénéfices l'an passé. Les 500
premières familles ont gagné 80 milliards d'euros de profits de plus l'an
passe que l'année précédente. Les entreprises ont perçu 65 milliards d'aides
à l'emploi, aux 35 h en 2006. Et Sarkozy a rajouté 15 milliards de cadeaux
fiscaux. Mme Parisot est la 273e fortune de France. Les caisses ne sont pas
vides, jamais la France n'a été aussi riche, jamais la "cagnotte privée" n'a
été aussi considérable. Cessez de "siphonner" les salaires, rendez les 160
milliards d'euros qui sont passés des salaires aux profits !
Voilà ce que la gauche socialiste défend en face des formidables reculs qui
sont en train d'être imposés en droit du travail.
Gérard Filoche, lundi 14 janvier 2008