Journées d'étude de D&S à Toulouse - septembre 2008
Du 5 au 7 septembre, journées d'études annuelles, autour de la
contribution rédigée par D&S ("d'abord redistribuer les richesses")
avec 130 participants, de 21 départements, essentiellement du sud
de la Loire. Sur les trois jours, il y a eu une réflexion collective
approfondie, des débats, une confrontation entre différents points
de vue existants parmi les socialistes. A cette date-là, comme pendant
tout l'été, nous nous battions pour qu'il y ait une seule "motion
de gauche". Ici à la tribune, on voit de gauche à droite, Jean-
Christophe Sellin (Trait d'union- Mélenchon) Pierre Cohen (maire
de Toulouse, mais aussi signataire de la motion Delanoë) Nicolas
Tissot (adjoint au maire de Toulouse, D&S) Claude Touchefeu
(adjointe au maire de Toulouse, D&S) Gérard Filoche, Martin
Malvy, (président de la région Midi-Pyrénées, signataire de la
contribution Fabius), Paul Quilés (ancien ministre, signataire de la
contribution Marie-Noëlle Lienemann). Le dimanche 7 septembre
Kader Arif, Premier fédéral de Haute-Garonne est venu nous saluer
et participer au débat.
On connaît la suite : une motion de gauche a vu le jour rassemblant
sept contributions de gauche. Pour la première fois depuis l’été
2002 nos efforts acharnés pour unifier la “gauche socialiste” ont
abouti. Voici la communiqué de D&S publié, dans l’Hebdo des
socialistes :
“La majorité du PS s’est divisée, la gauche du parti s’est unie !
Nous avons réussi à ce que 7 contributions signées par Benoit
Hamon, Henri Emmanuelli, Marie-Noëlle Lienemann, Gérard
Filoche, Jean-Luc Mélenchon, Marc Dolez, Jacques Fleury, Pierre
Larrouturou se rassemblent sur une même motion de gauche.
C’est un rassemblement historique de la gauche socialiste que les
militants vont avoir à coeur de consolider et dynamiser.
Pour nous, c’est le résultat d’années d’efforts opiniâtres depuis
2002. C’est le résultat différé de nos batailles passées aux congrès
de Dijon et du Mans pour l’unité NPS, NM, FM, D&S. Cela tourne
la page de la synthèse générale, confuse et démobilisatrice du
Mans. Voilà des années que nous souhaitions reconstruire une forte
Gauche socialiste capable de peser. C’est aussi le résultat du poids
des luttes sociales car notre peuple cherche une orientation vraiment
à gauche et pas au pseudo « centre ».
La direction du Parti socialiste n’a pas répondu aux attentes
sociales de 91 % de la population active, les salariés, alors que ce
sont eux qui produisent l’essentiel des richesses et n’en reçoivent
pas la part qu’ils méritent. Face aux ravages anti-sociaux du sarkozysme,
nous défendons immédiatement une hausse massive des
salaires, un Smic à 1 500 euros, une forte protection sociale, « sécu
pour tous », le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, une durée
réelle du travail à 35 h pour le plein emploi, un droit du travail protecteur
restauré, des services publics rétablis et élargis, une fiscalité
républicaine redistributive. De ces questions sociales clefs
dépendent victoire ou défaite contre la droite.
Puisque la majorité floue qui nous a paralysée depuis six ans
s’éclate, c’est l’heure du renouveau, de l’ancrage à gauche pour
une majorité des socialistes !
Militants, le 6 novembre placez notre motion dans le tiercé de tête
et aucune future majorité ne pourra se faire sans les idées sociales,
le programme d’action d’urgence qu’elle défend.”
Françoise Castex, députée Européenne
Jean-Christophe Sellin conseiller municipal de Toulouse, Pierre Cohen maire de Toulouse, Nicolas Tissot et Claude Touchefeu adjoints au maire de Toulouse, Gérard Filoche, Martin Malvy président de la région Midi-Pyrénées, Paul Quilés