Depuis la Chine, Rachida Dati a appelé la justice à la fermeté... dans les banlieues. Mais elle n’avait pas appelé à la fermeté dans le dossier des 600 millions d’argent sale des caisses noires du Medef-UIMM. Il a fallu attendre 63 jours pour qu’enfin une enquête judiciaire soit ouverte : Libération écrit “garde à vue, ouverture d‘une information judiciaire, défèrement devant un juge d’instruction, mise en examen pour abus de confiance, contrôle judiciaire, - car nul n’imagine que Denis Gautier-Sauvagnac (DGS) soit placé en détention”. “C’est la réponse du parquet aux critiques récurrentes (de la presse, relayées par le PS) sur son enquête préliminaire ouverte voici deux mois.”

C’est vrai, ça fait deux mois que nous combattons, sur ce site, dans un grand silence, contre l’absence d’enquête judiciaire concernant le trafic d’argent liquide du Medef-UIMM.

On est stupéfait qu’on ne mette pas les menottes au trafiquant des millions d’euros en liquide, et que ce traitement soit réservé aux banlieues. DGS versait des fonds secrets pour casser les grèves, pour obtenir des députés et sénateurs de “bons” amendements au Code du travail, pour fausser le concurrence, pour payer des salaires sans cotisations sociales, (lui, président de l’Unedic). Cette bande organisée a bénéficié, depuis deux mois, d’indulgence comme n’en aurait jamais bénéficié une bande de banlieue pour mille fois que cela. 600 millions d’euros d’argent sale, c’est énorme ! 7 fois plus que l’enjeu des grèves récentes ! D’où vient-il, où va t il ? Ils se taisent, c’est l’omerta - comme la mafia. Ils ont pu se concerter, supprimer les preuves, sans être placés en préventive, ils paient des avocats et des communicateurs à 30 000 euros pour faire oublier leurs méfaits dans les médias. Pendant ce temps-là courent la misère et le désespoir dans les banlieues.

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