GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

Le social au cœur Actions & Campagnes politiques

Intox et contr'intox

Le Monde parlait hier d'essouflement à 1,5 million de manifestants...

Récapitulons : depuis six mois avec des hauts et des bas, ce n'est pas un mouvement linéaire mais une lame de fond renouvelée en permanence :

  • 9 janvier : refus des salariés d'Edf
  • 1er février : 400 000 manifestants
  • le 3 avril : 580 000 dans 127 cortèges soutenus par 72 % des Français
  • le 1er mai : 300 000
  • grève sans précédent reconduite dans l'éducation nationale depuis le 6 avril… étendu dans de nombreux secteurs de la fonction publique..
  • le privé participe peu à peu aux mobilisations
  • le mot d'ordre le plus repris est 37,5 annuités privé-public
  • le 13 mai : 2 millions de manifestants
  • le 19 mai : 600 000 manifestants
  • le 25 mai : de 750 000 à un million de manifestants
  • le 27 mai : 820 000 manifestants
  • le 3 juin : 1,5 million de manifestants
  • tous les sondages d'opinion donnent de 60 à 70 % de soutien des français, jour après jour les Chirac, Raffarin, Fillon, Ferry… Thatcher du gouvernement actuel perdent des points …
  • prochains rendez-vous le 5 juin,

    le 10 juin…

    On aimerait des "essouflements" comme ça tous les jours

  • Le grève cheminote tient, cf communiqué des syndicats et tous documents joints
  • La grève des enseignants a tendance à se durcir de rage
  • Toulouse est une ville bloquée, Marseille c'est une apothéose,
  • Dans le fin fond des provinces, partout il y a des initiatives ce qui témoignent que le mouvement n'est pas superficiel ni ramenable aux seules grandes métropoles, c'est une lame de fond qui perdure dans le "Raffathon", marathon...
  • Des entreprises du privé sont en grève, on commence à les recenser !
  • Les médias mentent autant que Bush qui faisait croire à des armes de destruction massive...

    Ils nous empêchent de prendre conscience de notre force, alors qu'elle est exceptionnelle dans un climat comme ça.

    Le gouvernement le sait et c'est à celui des deux camps qui se montrera le plus déterminé...

    Il faut tenir bon et faire circuler toutes les informations positives, c'est une bataille d'idées décisive !

    COMMUNIQUE DES FEDERATIONS SYNDICALES DE CHEMINOTS CGT - CFDT - FO - UNSA 4 juin 21 h

    Les Fédérations syndicales CGT- CFDT- FO -UNSA, réunies ce jour, ont fait le point de la mobilisation depuis le 02 juin au soir. Elles se félicitent de l'ampleur de la journée d'action du 03 juin qui marque un élargissement notamment dans le secteur privé. Elles dénoncent les manoeuvres du gouvernement pour diviser les salariés, les pressions et provocations permanentes de la direction de la SNCF sur les cheminots dans leur ensemble et plus singulièrement sur les personnels d'encadrement. Une attitude relayée par la désinformation systématique des médias.

    La dimension solidaire et interprofessionnelle, qui guide notre démarche depuis le début, a amené les fédérations à analyser la situation à ce jour tant en interne qu'en externe.

    Le caractère montant des mobilisations, sa capacité à s'ancrer durablement permet de construire de nouvelles actions interprofessionnelles pour le renforcer et l'élargir encore. Ainsi, sont d'ores et déjà décidés des initiatives, rassemblements, manifestations les 05 et 06 juin dans de nombreux départements et est fixé pour le 10 juin un nouveau rendez-vous national interprofessionnel déterminant.

    Dans ce cadre, les Fédérations appellent les cheminots à poursuivre leur mobilisation.

    Dans le souci de permettre l'expression du plus grand nombre et amener le gouvernement à négocier sur le dossier des retraites, les Fédérations décident de déposer un nouveau préavis de grève à partir du 10 juin à 0h00.

    Elles invitent les cheminots à participer aux assemblées générales pour débattre de la situation et décider des suites à donner au mouvement. Paris, le 04.06.2003 à 21h00

    ST OUEN

    Communiqué de presse n°12 de l'intersyndicale CGT-CFDT-FO de l'établissements TSO

    du site Alstom à Saint Ouen (Métro Mairie de Saint-Ouen) Mercredi 4 juin 2003

    Depuis lundi soir :

    Les salariés occupent le portique de chargement d'Alstom sur la Seine et bloquent le départ d'un transformateur.

    Depuis lundi soir, 200 salariés en grève tournante se relaient pour occuper jour et nuit le portique sur la Seine, par lequel Alstom expédie ses transformateurs par voie fluviale. C'est un transformateur destiné à la centrale nucléaire de Koeberg en Afrique du Sud qui se trouve ainsi bloqué sur le quai, en même temps que la barge d'un affréteur hollandais chargée d'acheminer ce transformateur vers le port d'Anvers. Dès la première nuit de blocage, la Direction invoquait une perte de 120 000 euros du fait du retard ainsi occasionné. De nuit comme de jour, les différents directeurs de l'établissement ont défilé sur le site du portique, souvent flanqués d'huissier, pour lever le blocus. En vain.

    Ce matin même à Lyon, les élus du Comité Central d'Entreprise d'Alstom T&D tiennent la deuxième réunion avec la Direction Générale sur le plan " social " qui devrait accompagner la suppression de 105 emplois de l'établissement TSO de Saint-Ouen. Cette réunion fait suite à une première réunion de négociation tenue la semaine dernière à Saint-Ouen. La Direction avait alors fermé les portes à plusieurs aménagements des mesures d'âge demandées par les 4 organisations syndicales du site (CGT-CFDT-FO-CGC) afin de limiter les licenciements prévus par la Direction : au moins 75 licenciements dont 27 de salariés de plus de 50 ans.

    Hier et jusque tard dans la nuit, sur le site du portique, les salariés d'Alstom TSO Saint-Ouen ont reçu l'appui de dizaines de salariés extérieurs à l'établissement : des délégations de l'usine Alstom SIF située sur le même site (Division ferroviaire), de Rateau La Courneuve, des enseignants et postiers en grève. Ils entendent bien ne pas lâcher l'affaire tant que la Direction ne modifie pas significativement sa position, notamment en élargissant les mesures d'âge pour les salariés de plus de 50 ans (160 au total sur l'établissement).

    Ce matin à 9h, heure du début de la réunion du CCE, les organisations syndicales d'Alstom TSO appellent l'ensemble du personnel à une Assemblée sur le site du portique (angle des quais de Seine et de la rue des Bateliers à Saint-Ouen) pour organiser la suite des actions.

    Demain une autre assemblée sera convoquée à 9h30 pour rendre compte de la réunion du CCE et partir à la manifestation des Alstom : depuis le siège social d'Alstom rue Kléber dans le 16 ème, à 11h, jusque Matignon, où la complicité du gouvernement avec la Direction d'Alstom n'est plus à démontrer.

    Contacts : Bernard Balestri, Délégué Syndical CFDT à TSO, tél. 06 60 96 17 85

    Gérard Wappler, Représentant CFDT au CE TSO, tél. 06 87 62 33 93

    Communiqué du SNES, Paris, 3 juin:

    Selon les premières indications parvenues au SNES pour la 10ème journée de

    mobilisation dans l'Education Nationale, près de 60 % des personnels sont

    aujourd'hui en grève dans les lycées et les collèges, soit plus que les 22

    et 27 mai.

    Les personnels montrent ainsi que, s'ils ont pris acte du premier geste

    fait par le gouvernement hier, leur détermination reste intacte. Ils

    entendent bien ne pas en rester aux annonces du 2 juin sur la loi de

    décentralisation, d'autant plus que plusieurs membres du gouvernement

    s'emploient depuis hier à en réduire la portée.

    Les milliers d'établissements, les centaines de milliers de personnels qui

    se sont impliqués depuis des mois dans un mouvement sans précédent dans

    l'Education, qui sont parfois en grève depuis plus d'un mois, ne se

    contenteront pas d'un simple report à septembre du dépôt du projet de loi.

    N. Sarkozy et L. Ferry se sont engagés hier sur un réexamen " sans tabou "

    du projet et sur des annonces à l'occasion de la table ronde qui sera

    réunie mardi 10 juin. Le message des personnels est clair : les annonces

    doivent porter sur le retrait des mesures " éducation " du projet de loi, à

    commencer par les transferts des personnels et de leurs missions. Des

    annonces concrètes sont aussi attendues sur les Mi-Se, les moyens de

    l'Education et les retraites.

    Le SNES attire une fois de plus l'attention du gouvernement sur les risques

    qu'il prendrait, à quelques jours d'échéances décisives pour le

    baccalauréat, en tergiversant encore après 3 semaines de " discussions ".

    Le SNES appelle donc les personnels à maintenir la mobilisation à son plus

    haut niveau : grèves reconductibles, manifestations, initiatives en

    direction des parents d'élèves et de l'opinion publique.

    Attentif aux possibilités de développement de la mobilisation

    interprofessionelle, il sera partie prenante des mobilisations qui se

    préparent dans l'Education pour le 5 juin. Il propose en outre de faire du

    10 juin, jour de la table ronde Education et de l'ouverture du débat au

    parlement sur les retraites, une nouvelle grande journée de grèves et de

    manifestations.

    ON CONTINUE: TENIR SUR LE CHAMP ÉDUCATION, ÉLARGIR À L'INTERPRO, EN

    POURSUIVANT LES GRÈVES RECONDUCTIBLES, EN RÉUSSISANT LES TEMPS FORTS, POUR

    CONSTRUIRE LA GRÈVE GÉNÉRALE !

    LES PROCHAINS TEMPS FORTS :

    MARDI 10 JUIN : le jour où a lieu le début du débat parlementaire sur les

    retraites et également le jour où a lieu la rencontre entre les syndicats

    et Ferry-Sarkozy. Nouveau temps fort national à l'appel de l'intersyndicale

    nationale Education.

    L'intersyndicale nationale interprofessionnelle est actuellement (18 h 30 )

    en réunion pour décider des suites à ce niveau-là, vraisemblablement ce

    jour-là également.

    LOCALEMENT

    Marseille :

    JEUDI 5 JUIN : nouveau temps fort interpro. Tous les salariés en grève

    reconductible sont appelés à organiser des actions par localité.

    Ainsi : à Marseille, pique nique de lutte au Vieux Port à 11 h 30; à Aix

    manifestation à la Rotonde à 10 h; à Arles et tout le long du Rhône,

    chaînes humaines sur les ponts à 11 h (pour Avignon, rassemblement à 10 h

    allées de L'oulle)

    JEUDI 12 JUIN : nouveau temps fort interprofessionnel départemental 13 :

    précisions suivent demain, après la réunion de l'intersyndicale.

    LES AUTRES SECTEURS EN GREVE...

  • Fonction publique : la CGT fonctionnaires appelle à la grève pour les 3,
  • 4 et 5 juin. FO Fonctionnaires appelle à une grève illimitée.

  • Education : les syndicats de l'enseignement (FSU, Unsa-Education, CGT,
  • CFDT, FAEN) appellent à une nouvelle journée d'action et de grèves.

  • La Poste et France Télécom : Sud-PTT et la CGT appellent à une "grève
  • générale totale et reconductible.

  • Santé : les fédérations CGT, FO, Unsa, Sud et CFTC de la Santé appellent
  • à la grève.

  • Audiovisuel : des préavis de grève ont été déposés dans l'audiovisuel
  • public, à France 2, France 3, RFI, Radio France et RFO, à partir de ce

    mardi.

  • Finances : les fédérations CGT, FO, SNUI-FDSU et FSAFI-Unsa du Ministère
  • des Finances appellent à la grève.

  • Impôts : le Syndicat national unifié des Impôts (SNUI) appelle les
  • personnels de la direction générale des impôts à la grève.

  • Affaires étrangères : la CGT, l'USMAE-UNSA et FO appellent à cesser le
  • travail.

  • Douanes : les syndicats CGT, FO, SNUDDI, SUD et UNSA des Douanes
  • appellent les douaniers à un mouvement de grève reconductible à partir du 3

    juin.

  • Equipement : les fédérations CGT, FO et CFDT de l'Equipement et de
  • l'Environnement appellent les personnels à la grève reconductible à partir

    du 3 juin.

  • Mines-Energie : la CGT appelle les personnels EDF-GDF à la grève avec
  • "baisse de production".

  • Métallurgie : la CGT appelle à des arrêts de travail et à des
  • manifestations.

  • Chimie : la CGT et FO appellent les salariés du secteur (nucléaire,
  • caoutchouc, chimie, pétrole, plastique, verre) à la grève.

  • Ports et docks : la CGT appelle à des arrêts de travail reconductibles
  • entre 4 heures et 24 heures.

  • Marine marchande : la fédération UGICT-CGT des Officiers de la marine
  • marchande appelle à une grève reconductible.

  • Commerce et services : la CGT appelle à la grève.
  • Banques : les syndicats CGT, SU, SUD de la Caisse d'Epargne appellent à
  • la grève.

  • Météo France : la CFDT, CGT et FO appellent à une grève "mardi et les
  • nuits attenantes".

    (Avec AFP et AP)

    Vaucluse :

    Pour l'instant, tout va bien (Nord des BdRhône)

    a reconduit la grève, le niveau de mobilisation est toujours élevé, on a encore fait 250 000 à

    Marseille mardi, on a une réputation à tenir, celle de la région en pointe

    contre l'ennemi de classe, le Vaucluse ( Cavaillon, Pertuis et Avignon ont

    également reconduit) et le Var tiennent bon aussi, encore un effort et on va

    gagner. On attend Thibault, Blondel et les autres à Marseille la semaine

    prochaine avec un seul message : Maintenant Grève Générale.

    Bien à toi Philippe

    TOULOUSE, 4 juin (AFP)

    Plusieurs bousculades ont eu lieu mercredi sur la

    place du Capitole à Toulouse entre des grévistes opposés au projet de

    réforme des retraites et des personnes qui dénonçaient "le blocage du pays",

    a-t-on appris de source policière.

    Selon la police, quelque 600 grévistes réunis à l'appel de l'intersyndicale

    FO-CGT-CFDT-FSU-Unsa-G10 se sont retrouvés face à quelques dizaines de

    personnes rassemblées pour dire "oui à la réforme".

    "Des bousculades ont eu lieu, nous sommes intervenus plusieurs fois mais il

    n'y a pas eu de blessé", a-t-on précisé de même source.

    Quelques dizaines de manifestants brandissaient des pancartes indiquant "oui

    à la réforme", "équité public-privé" ou "non au blocage des services

    publics".

    L'ensemble des manifestants se sont ensuite dispersés peu après 19H00.

    Les organisations syndicales ont appelé à installer jeudi matin une

    vingtaine de barrages filtrants sur les principales voies d'accès à Toulouse

    entre 07H00 et 10H30.

    Mercredi, les organisations patronales et la Chambre du commerce et de

    l'industrie ont été déboutées par le juge des référés de leur demande

    d'interdiction du "blocus de la ville".

    Infos spéciale Toulouse :

    à Toulouse, Manif de 60 000 personnes (150 000 le 13 Mai, plus grosse manif

    de toute l'histoire toulousaine) sur une population de 800 000 pour l'agglo

    et 1 000 000 sur le département.

    Le privé présent malgré la défection de FO métallurgie.

    Prochain rassemblement mercredi à 17 h au Capitole pour " noyer " la manif

    UMP.

    Chez les enseignants la grève dure depuis le 3 Avril. Les AG centrales de

    600/1000 personnes voient toujours arriver des nouveaux.

    Le mouvement est entré dans sa 3 ème vague

    Du 3 Avril au 18 Avril: pré-grève éducation Nationale avec journée fortes et

    grève tournante.

    Du 3 Mai au 28 Mai: la grève enseignante s'installe, les journées d'action

    entraînent le public et les grosses boîtes du privé envoient des délégations

    massives.

    A partir du 2 Juin, la grève s'installe dans toute la Fonction publique.

    La grêve du privé est elle essentiellement une grève CGT (secteurs Chérèque

    CFDT et RPR/FO)

    Chez les enseignants LCR/EE , Lo et SUD dominent le " Comité de grève".Les

    socialistes de gauche sont toujours représentés par 3 à 5 camarades.

    Mais des réunions massives de secteurs sont en train de mettre en place de

    vrais comités de grève de secteurs qui ne pourront que se coordonner en réel

    Comité de Grève d'ici la semaine prochaine.

    A savoir que la secrétaire dép du SNUipp est socialiste de gauche (4

    militants socialistes de gauche NM au bureau départemental) ainsi que celle

    du SE UNSA (NPS) entourée d'une équipe dont 3 sont des anciens GS.

    Nous ne parlerons pas de l'UD-CFDT: le secrétaire régional UNSA est NM ainsi

    que de nombreux militants de l'UD

    A FO plusieurs militants de l'UD ou de gros syndicats sont par ailleurs NM.

    Faiblesse à la CGT, quoique présence dans les équipes Douanes, PTT, France

    Télécom, SNCF, Banques .....

    Présence socialiste aussi au G10 surtout au Conseil Général, où des

    militants se retrouvent à la CGT, FO voire CGT.

    Ces camarades ne se rencontrent pas aujourd'hui en dehors des manifs et AG.

    Beaucoup sont abonnés à DS où l'achètent dans les manifs.

    DS est une référence pour de nombreux cadres syndicaux de la ville et très

    appréciée.

    En plus des 110 abonnés, nous avons du vendre 200 revues si ce n'est plus

    dans les manifs, AG , au sein du Parti.....

    Des cdes A, C, E prennent en charge sa diffusion, diffusion de proximité

    dans "son" équipe syndicale, son cortège ....

    Je suis quasi le seul à la vendre de manière plus classique (sur les bords

    ou au milieu des manifs, en faisant des tables au début, à la fin des manifs

    ...) Je retrouve les habitués des grèves de 95 où j'avais dû vendre ainsi 300/400

    revues. Nos autocollants font fureur et sont réclamés .... A partir de Jeudi j'organise

    une réunion quotidienne de 18 è 19 h dans un bistrot de la Fac du Mirail.

    Jeudi journée importantes: blocage de Toulouse assumé par l'intersyndicale

    CGT/FO/FSU/UNSA/CFDT

    Réunion départementale des Raffarinthon de village, quartiers, cantons.

    MOULINS :

    APPEL DES AGENTS DES IMPOTS DE MOULINS REUNIS EN ASSEMBLEE GENERALE INTERSYNDICALE LE 5 JUIN 03

    Depuis des années et des années jamais la mobilisation populaire actuelle n'a été aussi profonde, tenace et résolue.

    Jamais dans les villes, les localités , les rencontres entre responsables syndicaux de tout bord et représentants des administrations, entreprises mobilisées n'ont été aussi constructives et unitaires : les assemblées générales interprofessionnelles après les manifestations représentent un pas en avant important de la démocratie et du contrôle de l'action. Les UL ont joué leur rôle .

    Après la Manifestation monstre du 25 mai tout le monde attendait un mot d'ordre national immédiat et unitaire :

    Qu'attendent les Dirigeants nationaux pour se montrer dignes et responsables de cette mobilisation !

    Qu'attendent-ils pour appeler à la mobilisation générale claire : à la grève générale !

    Tous le monde le sait l'enjeu est un choix de société : Celui de préserver le contrat social entre les générations construit par nos prédécesseurs .

    Le choix de FILLON -RAFFARIN est tout autre : il n'est pas de régler le problèmes des retraites mais de régler les retraites au sens de les liquider.

    Depuis 15 ans la part des salaires directs et indirects dans le PIB n'a cessé de baisser et aujourd'hui cette baisse dépasse les 10%. En faisant financer exclusivement par les salariés l'acquis de civilisation que représente l'allongement de la vie le gouvernement choisit l'aggravation des inégalités déjà constatée depuis des années.

    L'enjeu est vital :

    Qu'attendre d'un débat à l'A.N. ? Alors que les députés de la majorité demandent au gouvernement de tenir bon quand ils ne sont pas rejoints avec armes et bagages par les ROCARD, DELORS, CHARASSE, ATTALI, KOUCHNER !

    Puisque nous sommes bien obligés de constater cette carence politique patente

    Il nous revient la responsabilité d'élaborer en commun nos propositions

    POUR CELA :

    Renforçons le réseau des responsables syndicaux et représentants des administrations, écoles, lycées, entreprises dans une Assemblée Permanente de discussions et décisions.

    Préparons la grève générale en appelant les DIRIGEANTS NATIONAUX A PRENDRE ENFIN LEURS RESPONSABILITES :

    LA GREVE GENERALE

    adopté à l'unanimité

    PAU :

    Grève reconductible à l'usine de Lacq Total Exploration Production France

  • Pour le retrait du projet Fillon,
  • l'abrogation des mesures Balladur,
  • l'ouverture de réelles négociations prenant en compte les revendications
  • et propositions syndicales de financement des retraites

  • l'amélioration du protocole travaux pénibles spécifique à l'entreprise
  • Après le mouvement de grève du 3 juin, les salariés postés de l'usine de

    Lacq Total Exploration Production France sont en grève reconductible, à

    l'appel de la Cgt, Fo, et Sictame (syndicat issu de la Cgc et proche de

    l'UNSA) depuis ce matin à 5h00.

    Les 5 équipes seront consultées toutes les 8h00. Le caractère reconductible

    de l'action s'inscrit dans le cadre des appels des confédérations à étendre

    le mouvement. Les syndicats et le personnel sont attentifs à l'extension du

    mouvement dans les autres secteurs du public et du privé, notamment dans

    les transports, l'énergie, la chimie.

    Le taux de grèvistes en poste est très élevé de 60 à 75%.

    Le personnel de journée a participé à une assemblée d'information ce

    mercerdi matin. La participation à été relativement faible (moins de 100

    personnes) mais il faut noter que la participation aux manifestations et

    aux grèves est bien plus massive.

    Le personnel de la plate-forme de Lacq (en journée, entreprises donneuses

    d'ordres et sous-traitantes)a été appelé à observer une grève d'une journée

    le jeudi 5 et le mardi 10 juin.

    Cgt EAEPF

    La manifestation du 3 juin à Pau rassemblait 12.000 participants (chiffres réels).

    Les enseignants étaient toujours forts nombreux mais le privé était mieux représenté que lors des précédentes manifestations. Les métallos de Turboméca, de Messier, les salariés du pétrole de Total Lacq, du centre de recherche pétrolière de Pau, ceux des entreprises de la Chimie ATOFINA Lacq, de Hydro-Azote, de Acetex, Sobegi, Finorga, Soficar mais aussi de la sous traitance, CAMOM, NORDON, CEGELEC, AGENTIS ... étaient forts nombreux.

    Deux énormes banderoles de l'Union Locale Cgt de Mourenx, imprimées en recto et verso, réclamaient très précisément, 75 % minimum de taux de remplacement, l'abrogation des mesures Balladur, le retour au 10 meilleures années, aux 37,5 pour le public et le privé, l'indexation des retraites sur les salaires.

    L'assemblée unitaire et interprofessionnelle (300 personnes) a décidé, pour mercredi 4, d'une initiative de blocage des ronds points des entrées de Pau à l'identique de Toulouse.

    Jeudi 5, une nouvelle manifestation est prévue à 11h00 avec pique nique au château de Pau. La proposition d'aller au siège du Medef ou devant la préfecture est avancée par de nombreux délégués.

    L'usine de Lacq 1200 salariés répartis dans deux sociétés (1000 à Total Exploration Production France, 200 à ATOFINA Lacq) devraient être en grève reconductible. Une assemblée des grévistes et des délégués des entreprises du bassin de Lacq se tiendra tous les jours en fin d'après-midi pour faire le bilan des actions et étendre le mouvement.

    Amicalement. JYL.

    Ardèche :

    Belles manif ce matin 3 juin à Gap ( 2700 participants environ) et 450 ce soir à Briançon.

    Valence :

    Aujourd'hui le cortège unitaire (y compris la Cfdt) de Drôme-Ardèche a réuni 25 à 30 000 manifestants.

    A partir de plusieurs points de départ à Valence et à Guilherand-Granges (Ardèche), la manif s'est terminée devant la gare de Valence-Ville avec les prises de paroles des différentes organisations syndicales qui annonçaient la poursuite de la mobilisation et appelait à l'élargissement des mouvements de grève.

    On pouvait remarquer la présence de salariés d'entreprises privées.

    La mobilisation n'a pas faibli par rapport au 13 mai.

    SAVOIE :

    CGT CFDT FO UNSA FSU

    Des députés pour le progrès social ou la régression sociale ?

    Le 10 juin, les députés vont entamer les discussions sur le projet de loi portant sur la réforme de retraites adopté par le Conseil des Ministres le 28 mai.

    A écouter Jean-Pierre RAFFARIN, le projet gouvernemental aurait toutes les qualités « sage », « juste », « équilibré », « négocié ».

    Les millions de manifestants depuis plusieurs semaines, n'en sont pas bien convaincus et ils ont raison.

    Les organisations syndicales estiment que la réforme projetée n'assure pas l'égalité, ne garantit pas un haut niveau de retraite, pas plus que le pouvoir d'achat des pensions, et ne sauve pas le régime par répartition.

    Un examen attentif du texte fait apparaître peu à peu une véritable machine à déstabiliser le droit à la retraite, en tordant le cou définitivement à la retraite à 60 ans à taux plein en comprimant le niveau des pensions.

    D'autant qu'il faut prendre en compte les effets de la réforme Balladur de 1993 jamais mentionnée dans la loi Fillon, mais bel et bien prolongée et même, dans certains cas, aggravée par l'actuel gouvernement.

    Non ! Messieurs les Ministres, Députés et Sénateurs, d'autres alternatives existent !

    Des dizaines de milliers de savoyards, avec leurs organisations syndicales vous disent NON !

    Les Unions Départementales CGT - CFDT - FO - UNSA - FSU réaffirment leur exigence d'une véritable négociation et d'un débat démocratique pour construire le projet de réforme garantissant l'avenir de nos retraites.

    Interpellons les députés de Savoie !

    Ils n'ont pas été élus pour casser nos systèmes de solidarités et voter la régression sociale.

    Attention, ce projet de loi peut encore être aggravé sous la pression du MEDEF qui estime que ça ne va pas encore assez loin.

    Messieurs Dominique Dord, Michel Bouvard et Vincent Rolland, écoutez ce que la rue dit, ce que les milliers de grévistes et manifestants exigent eux-mêmes, solidairement et pour les générations futures.

    Ensemble, imposons le progrès social ! Ensemble pour nos retraites !

    CHAMBERY :

    CGT CFDT FO UNSA FSU

    Retraites : Généraliser l'action dans le privé et le public

    Des millions de salariés du privé et du public se sont mobilisés solidairement les 1er février, 3 avril, 1er mai, 13 mai et 19 mai, exigeant l'abandon du projet Fillon sur les retraites et l'ouverture de véritables négociations.

    Ils ont confirmé leur engagement par la formidable manifestation nationale du 25 mai à Paris, mais également en province.

    Par centaines de milliers, ils ont confirmé leur détermination le mardi 27 mai.

    Le gouvernement refuse toujours d'ouvrir des négociations sur les retraites.

    Ce Gouvernement, aux ordres du MEDEF, veut imposer un recul de société tant avec la réforme des retraites, qu'avec la décentralisation et ensuite la Sécurité Sociale et le droit du travail.

    Face à l'exigence forte montante d'un très grand nombre d'entreprises du privé comme du public, les Unions Départementales CGT, CFDT, FO, UNSA et FSU de la Savoie appellent à un nouveau temps fort de grèves et manifestations le :

    Mardi 3 Juin avec une Manifestation Départementale

    des salariés du privé et du public Rassemblement Palais des Expositions à Bissy à 11 h et pique-nique au siège du MEDEF (repas tiré des sacs) suivis d'une manifestation dans Chambéry

    La CGT, CFDT, FO, UNSA et FSU appellent les salariés du privé et du public à généraliser l'action et à cesser le travail et, partout où cela est possible, à créer les conditions de la reconduction.

    Un mouvement fort, inscrit dans la durée, est indispensable pour gagner.

    Des initiatives quotidiennes, impulsées par les salariés et leurs syndicats, aux niveaux local et départemental, accompagneront la participation aux temps forts nationaux.

    ISERE :

    Déclaration de L'Union Départementale CGT Isère

    Offensifs et déterminés pour gagner

    Le temps fort de mardi 3 juin, a marqué un niveau de mobilisation sans précédent en Isère. 82 000 salariés du public et du privé ont manifesté en Isère pour s'opposer à la réforme Fillon.

    De fortes mobilisations et mouvements de grève ont eu lieu dans un grand nombre d'entreprises du public et du privé. Une 1ère liste non exhaustive d'entreprises présentes donne une indication de l'ampleur de la mobilisation.

    Fédéral Mogul 80 % de grévistes, Ascometal 80 %, Caterpillar entre 30 et 40 %, HP 20 %, Teisseire 95 %, Raymond 60 %, Bonmartin 60 %, Alsthom Neyrpic 30 %, Schneider 30 % avec des pointes à 40 % dans plusieurs unités.

    S'ajoutent des participations fortes à Revex, Thales TIV, Thales LCD, Thomson, Caterpillar Grenoble et Echirolles, ST Microelectronics, Tico, Atral, SGL/technic, Otis, Calor, Valéo, Drevet, Tecumseh, CEGELEC, des arrêts de productions à ATOFINA et sur la plate-forme chimique de Pont de Claix, dans l'action sociale à l'APASE, le CODASE, l'AFIPAIM, dans les maisons de retraites, la mutualité, les cliniques privées, une bonne quinzaine d'associations de l'action sociale, et d'innombrables salariés de petites entreprises, des services et du commerce venus participer aux manifestations.

    La mobilisation est forte dans l'ensemble de la fonction publique, dans l'éducation nationale mais aussi à la DDE, chez les Territoriaux de Grenoble, Fontaine, Pont de Claix, à Saint Martin d'Hères et Echirolles entre 70 et 80 % de grévistes, à La Poste 60% à Lionel Terray, 75 % pour les salariés de jour, et 80% pour ceux de nuit, au centre de tri, 53 % au CRSF.

    Une mobilisation identique au plus haut niveau de 95 à la SNCF avec une pointe à 88 % chez les conducteurs à Grenoble. Plus de 50 % à GEG, très forte mobilisation à EDF, au Trésor, aux Impôts, importante à l'Hôpital Nord et Sud, massive au CHS de Saint Egrève

    Le plus souvent dans ces secteurs les salariés décident la reconduction de la grève, organisent les rendez-vous de manifestations de ce jeudi 5, et se joignent à l'appel national interprofessionnel du 10 juin, jour de l'ouverture du débat à l'Assemblée Nationale.

    La Généralisation de la Grève et de l'Action quoi qu'en dise le gouvernement se construit, s'amplifie, et s'inscrit dans la durée.

    Ce qui est à l'ordre du jour c'est que le gouvernement retire ces mesures désastreuses pour le monde du travail, d'en finir avec la réforme Balladur, de revenir à l'équité public-privé qui était la règle avant cette réforme.

    Ce qui est à l'ordre du jour c'est que des négociations s'ouvrent réellement sur la base des propositions alternatives formulées par les organisations syndicales.

    La CGT, 1ère organisation syndicale du pays assume ces responsabilités et appelle les salariés à continuer d'agir dans la grève et l'action partout avec l'objectif de gagner.

    Le 4 juin 2003

    Social Reims : entre 2.500 et 5.000

    Une odeur de barbecue flotte sur la place d'Erlon. Finis les slogans, début de la pause casse-croûte. Hier midi, 300 personnes ont pique-niqué au centre-ville de Reims après la manifestation contre les réformes du gouvernement.

    La mobilisation est moindre que le 13 mai si l'on se réfère aux chiffres donnés : 2500 personnes selon la police, 5000 selon les organisateurs (contre 5000 et 8000 respectivement estimés le 13 mai). C'est cependant un peu plus que mardi dernier (1800 à 3000 personnes).

    Le report à l'automne du plan Ferry sur la décentralisation n'a pas désamorcé la colère des enseignants qui réclament son retrait définitif.

    Le personnel de l'Education nationale, en tête du défilé, représentait un tiers du cortège. « Il n'y a pas que la décentralisation qui nous préoccupe. Nous sommes aussi là pour défendre les retraites » rappelle Frédéric Lopez, secrétaire académique du SNES-FSU.

    Parti de la maison des syndicats, le cortège s'étirait sur 500 mètres lors de son

    passage sur les boulevards R˛derer et Leclerc. Une centaine de militants de la CFDT clôturaient la marche.

    Le secteur public est venu en force tandis que la participation du privé est restée modeste, avec la présence de salariés de Reims-Aviation, de Chausson-Outillage ou encore de quelques maisons de champagne.

    CHALONS EN CHAMPAGNE :

    « Retraités oui, oui, oui, maltraités non, non non ».

    Certes moins que prévu - presque moitié moins au regard du 13 mai - environ un millier de manifestants tout de même ont répondu à l'appel de la rue, banderole en tête, banderole biffée des syndicats officiellement absents. Tous en lice pour deux fronts, retraite et décentralisation. Parmi les grévistes, les drapeaux rouges de la CGT se sont taillé la part du lion. Dans les rangs, une quarantaine de pompiers, sirène hurlante, officialisaient en quelque sorte un mouvement de grève « sauf sur réquisition » que certains présentaient hier comme illimitée.

    L'éducation nationale, dénonçant « moins d'encadrement, moins de suivi médical, choix d'orientations limités » se présentait en force également avec, notamment, le collège Louis-Grignon, enseignants et parents d'élèves de la FCPE. Et de véhiculer dans un tract : « un élève de Champagne-Ardenne sera défavorisé par rapport à des élèves de régions plus riches ».

    Parmi le défilé, quelques-unes des grosses entreprises châlonnaises, comme Grantil, Lapeyre, Poreaux. Quelques lycéens, entre deux cours et en dépit, parfois, des injonctions de l'autorité paternelle, s'étaient immiscés, avec au dos le sac flanqué d'une affichette : « Monsieur Fillon, avez-vous pensé à nous ? »

    Bref, un défilé représentatif de nombreuses corporations. Aucun incident n'est venu émailler cette manifestation colorée. Au niveau de la porte Sainte-Croix, carrefour qui distribue notamment l'accès par la pénétrante de deux voies nationales, la circulation a été bloquée une demi-heure. Des déviations ont été mises en place par la police.

    CHER :

    hier 3000 manifestants à Bourges, 4000 à Vierzon 400 à saint amand montrond.

    à noter une pancarte originale: NIQUE PEOPLE avec les photos de fillon et ferry qui doit quitter le gouvernement ? LUC:taper 1 FRANCOIS:taper 2.

    Bien à vous tous. Marcel Mazenoux

    FO EDF

    LOI FILLON : POURSUITE DE L'ACTION

    Tout comme en Allemagne, en Espagne, en Suisse et en Autriche, les salariés Français sont confrontés aux mêmes projets de remise en cause des retraites fondés sur « l'abaissement du coût du travail ».

    Hier, 3 Juin, des milliers de salariés ont participé aux différentes manifestations ; le slogan « grève générale interprofessionnelle » était scandé avec vigueur dans toute la France.

    Pour la FNEM-F.O., une nouvelle étape doit être maintenant franchie, la grève générale interprofessionnelle apparaît plus que jamais nécessaire. Le Gouvernement manifeste la plus grande détermination à vouloir minimiser l'ampleur des manifestations. Cependant, la réalité des chiffres s'impose :

  • 250 000 manifestants à Paris,
  • 250 000 « à Marseille,
  • 80 000 « à Bordeaux,
  • 80 000 « à Clermont-Ferrand,
  • 70 000 « à Nantes et St Nazaire,
  • 50 000 « à Lyon,
  • etc …
  • C'est-à-dire autant que le 13 Mai dernier. Pour la satisfaction des revendications, il faut poursuivre.

    A EDF/GDF, l'annonce du changement de Statut doit permettre, pour notre Fédération, le rassemblement le plus large de tous les agents.

    Plus que jamais, la remise en cause de notre régime de retraite, la privatisation annoncée, les salaires, l'emploi, les conditions de travail doivent permettre d'exiger immédiatement l'ouverture de véritables négociations. Nous étions plus d'un agent sur trois en grève hier à EDF/GDF.

    De nombreuses initiatives sont déjà prises pour aujourd'hui, 4 Juin, le 5 et le 6 Juin ; des grèves et manifestations doivent se développer toute la semaine.

    Dès hier soir, les Confédérations FO et CGT, l'UNSA et la FSU appellent de nouveau à faire du 10 Juin prochain, jour prévu pour le début du débat à l'Assemblée Nationale, un nouveau rendez-vous majeur de grèves et manifestations.

    La FNEM-F.O. s'engagera dans ce nouveau temps fort. Paris, le 04/06/2003

    Et au PS, on se bat !

    Les battus ou les absents pas courageux de Dijon, polluent l'air de la gauche : Rocard, Attali, Kouchner, Charasse, défendent Raffarin et Fillon, Chérèque et Chirac... Ils relèvent la tête en espérant donner le coup de grâce au mouvement social, mais celui-ci s'en souviendra !

    De leur part, il n'y a qu'à attendre... leur départ, car s'ils sont cohérents et courageux (?) ils quittent un parti qui a voté à l'unanimité en plein congrès et dans l'enthousiasme le retrait du plan Fillon, et l'appel à l'élargissement du mouvement social...

    Ce qui est moins bien, c'est que la direction qui a fait voter cela, qui a juré "solennellement" si elle revenait au pouvoir d'abroger le plan Fillon au cas ou par malheur il passerait, cette direction ne fait pas taire ces voix polluantes : quand on est en plein dans un affrontement social, ceux qui tirent contre leur camp doivent pour le moins être remis à leur place... Et il n'y a pas de concession à leur faire : le PS doit confirmer son exigence du congrès : RETRAIT DU PLAN FILLON ! et son appel a ELARGIR LA MOBILISATION !

    Ce n'est pas le moment de céder sur les 40 annuités, alors que 9 banderoles sur 10, conscientes de l'importance de l'unité avec le privé, défendent les 37,5 annuités !

    Le PS devrait en ce moment, chercher une plate forme commune avec les Verts, le PCF, toute la gauche qui le souhaite, et tenir meeting commun de soutien au mouvement social !

    Si les extrême droitiers osent parler, pour tenter de saboter à la fois l'action du part et celle du mouvement social, et s'ils ne sont pas démentis comme il convient, alors tout doit être fait pour les contrer et c'est à la gauche du parti, unie, de le faire dans toutes les formes d'expression appropriée ! GF

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