Des primaires à Gauche, oui mais...
Mais c’est une technique pour parvenir à un candidat
unique de la gauche dès le premier tour face à la droite.
Une technique qui n’a pas de sens et n’aura pas de prise, s’il n’y
a pas préalablement une dynamique et une volonté commune
d’aboutir.
Part exemple, il y a plus de chance de réussir si tout le monde
est d’accord sur des questions sociales, centrales clefs que si ce
n’est pas le cas. Si tout le monde est parvenu à défendre 32 h,
60 ans et 1600 euros… une primaire cela serait novateur et stimulant.
Mais s’il n’y a pas d’accord de fond préalable, d’envie
de se battre sur des grands objectifs communs admis par tous
ceux qui participent, alors ce sera chèque en blanc et crocs en
jambe. Nous sommes contre le présidentialisme et si nous désignons
un candidat commun, ce sera une façon de limiter la présidentialisation
: car le ou la candidate dépendront d’un collectif,
d’un débat, d’un choix militant, pas de l’arbitraire des
médias de l’argent.
Nous sommes pour l’unité de toute la gauche et c’est pourquoi
nous souhaitons que toute la gauche participe, mais pour arrive
à un résultat de ce type, il faut, au préalable un programme
commun… Il faut créer une confiance, une envie, un élan…
Sinon la « technique » des primaires ne prendra pas et nous
retrouverons cinq ou six candidats de gauche dont quatre ou
cinq seront là pour marquer des points contre celui ou celle qui
sera le mieux placé… Nous avons quelques mois, un an ou deux
pour faire prendre la mayonnaise et construire ainsi une « maison
commune »… ou en revenir à des candidats multiples désignés
par chaque famille de la gauche.