GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

International – Europe

Défendre l'amendement 13

Voici un texte en défense de l'amendement n°13. Cet amendement a été présenté par Emmanuel Maurel, Marie-Noëlle Lienemann, Marianne Louis, Julien Dray, Gérard Filoche, Anne Ferreira, Jérôme Guedj, Jean-François Thomas, Jonathan Munoz.

L’amendement 13 reprend les précédents amendements :

  • La suspension du pacte de stabilité budgétaire.
  • Un véritable plan de relance écologique et social en Europe.
  • La fin de l’ « euro cher »
  • La nécessité d’un budget européen conséquent
  • La suspension des négociations du traité transatlantique
  • Cet amendement ajoute un point essentiel : la négociation d’un traité social européen

    C’est la seule méthode pour mettre fin au dumping social qui sévit dans l’Union européenne. Un Smic européen de haut niveau, notamment, doit être mis en place. Il devrait se faire par étapes. D’abord en fixant un salaire minimum pour tous les pays européens qui n’en ont pas. Ensuite, en rapprochant les salaires minima au sein de zone dont les productivités du travail seraient relativement proches. Enfin, en rapprochant les salaires minima de ces zones pour parvenir à un seul salaire minimum européen de haut niveau.

    L’Union européenne avait été capable de fixer des « critères de convergences » impératifs pour parvenir à l’euro. Pourquoi ne serait-elle pas capable de fixer des « critères de convergences sociaux » tout aussi impératifs ?

    Rompre la « grande alliance » entre François Hollande et Angela Merkel, entre la gauche et la droite européenne

    L’amendement propose, enfin, les moyens de mettre en œuvre une politique alternative à l’actuelle politique européenne.

    L’histoire européenne est faite de compromis mais il n’est pas possible d’aboutir à un compromis satisfaisant sans rapport de forces. Malheureusement, comme le soulignait Daniel Cohn-Bendit, pour une fois bien inspiré, « Merkel crée les rapports de force, Hollande les évalue ».

    Ce rapport de forces, il faut le construire en nous appuyant sur les partis socialistes européens et sur les mouvements sociaux, de plus en plus puissants dans toute l’Union européenne.

    François Hollande devrait prendre la tête, non pas d’une coalition contre l’Allemagne, mais d’une coalition contre la coalition de la droite européenne dont Angela Merkel est la chef de file et David Cameron et José Manuel Barroso les seconds couteaux.

    Il faudrait pour cela que François Hollande commence par rompre la « grande coalition » qui de fait, le lie à la politique de la droite européenne. Il beaucoup trop cédé aux exigences de cette droite, du TSCG aux « réformes structurelles », il n’est plus possible de continuer. L’Union européenne a un besoin urgent que se dessine concrètement une alternative à la politique de la droite européenne pour ne pas voler en éclats.

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