Danielle Lahore-Lahitte, de Béziers, est décédée brutalement, cet été, à 65 ans.
A Montpellier, elle avait longtemps été membre de la Direction de Ville de la Ligue Communiste, puis de la LCR. Psychologue-clinicienne de formation, elle était devenue Conseillère d’Orientation-Psychologue, s’investissant profondément dans son métier, où elle voulait aider les adolescents à former leur personnalité et trouver leur voie, dans un contexte économique et social difficile.
On la retrouvait toujours dans les grandes occasions, les manifs. Il y a cinq ans, elle a rejoint le PS, puis repris le militantisme syndical, au SNES, et même, ces derniers temps, à la FGR-FP. Elle a connu des campagnes difficiles, présidentielles, municipales et surtout les dernières régionales, mais était toujours présente, avec sa section, sur une ligne unitaire, avec le mouvement social. Elle s’était abonnée à D&S, et avait dévoré Mai 68, histoire sans fin, qui l’avait éclairée, disait-elle, sur sa propre histoire, elle, l’ex-T3 !
Elle avait gardé le meilleur de son passé : volonté d’action, sensibilité à toutes les formes d’oppression, enthousiasme et esprit critique, capacité à affronter les opinions opposées et absence de sectarisme. Ses anciens collègues, les jeunes qu’elle a rencontrés, ses camarades ne l’oublieront pas.
