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Contre le big-bang anti-social de Macron : Toutes et tous dans les manifs le 12 !

Comme c’était malheureusement prévisible, Macron décide par ordonnances de s’en prendre au Code du travail, nouvelle étape dans la casse du  droit du travail après la loi El Khomri. Le gouvernement Macron-Philippe-Pénicaud multiplie les attaques avec, par exemple, la remise en cause des APL et des contrats aidés (à assimiler à un vaste plan de 100.000 licenciements, fragilisant des milliers d’associations et collectivités !). Il légifère en faveur des très riches en liquidant l’ISF, annonce l’augmentation de la CSG, fragilise et fiscalise la sécurité sociale...Sans crainte d’en rajouter il prévoit d’attaquer le statut des cheminots comme avait tenté de le faire le gouvernement Juppé en 1995.

La démarche de ce gouvernement est caractéristique d’un gouvernement néo-libéral, dirigé par une technocratie hors-sol qui affiche son mépris du mouvement social et son inféodation au Medef.

Soutenir et développer le mouvement social

Pour mettre en échec les contre-réformes de Macron, travailler à réunir les conditions de la plus large unité d’action syndicale est nécessaire. Il faut aussi que l’ensemble des partis et courants de la gauche soutiennent ensemble ce mouvement naissant dont le 12 septembre est l’acte de naissance.

Cette journée d’action à l’appel de la Cgt, de la Fsu, de Solidaires est soutenue par l’Unef, et de nombreuses Unions Départementales et fédérations de FO. La CFE-CGC dénonce aussi cette nouvelle loi anti-travail. Les manifestations de rue qui sont des « occupations du domaine public » doivent ouvrir la voie à de nouvelles actions intersyndicales. L’exaspération des jeunes, des salariés en activité ou en retraite et des salariés privés d’emploi est telle qu’elle peut aboutir à de nouvelles occupations : celles des entreprises publiques, celles des entreprises privées !

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Le gouvernement Macron-Philippe qui n’a pas de réelle légitimité majoritaire ne résisterait pas à un grand mouvement unitaire qui est le seul capable de stopper cette politique.

Les ordonnances Macron : Une nouvelle étape pire encore que les précédentes.

« Négociations » sans syndicat pour les entreprises de moins de 50 salariés, référendum possible sur tous les sujets pour les moins de 20, élargissement des sujets négociés directement en entreprise, périmètre nationale d’une multinationale seul pris en compte pour la justification des licenciements collectifs, nouveaux accords de compétitivité « simplifiés », plafonnement des indemnités Prud’homales… Et au cœur de ce nouvel affaiblissement du droit social, la fusion forcée des instances représentatives du personnel et la disparition des CHSCT si nécessaires pour la santé et les conditions de travail des salariés.

Toujours plus de libertés pour les employeurs et toujours moins de droits pour les salariés ! « Pouvoir licencier plus facilement pour pouvoir mieux embaucher  » : quelle sinistre blague de la part de Medef et des ses amis du gouvernement Macron-Philippe ! Au final, ce sera beaucoup plus de précarité, et donc encore plus de travailleurs pauvres.

De même ils expliquent de façon éhontée que les branches seraient renforcées, alors qu’elles perdent des prérogatives puisque les rémunérations et les primes, par exemple, vont être du niveau des entreprises, facilitant ainsi le dumping social.  Tout ce que les branches « gagnent », c’est de décider des contrats de chantier, de mission, de taches, soit la fin des CDI et CDD réunis.

Retrait des ordonnances Macron !

Abrogation de la loi El Khomri !

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