GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

International – Europe

Chaque voix comptera le 1er décembre !

Il faut être adhérent du Parti socialiste. C'est là que ça se passe !

Il faut pouvoir voter le mercredi 1er décembre entre 18 h et 22 h dans sa section pour le " non " à la pseudo-constitution européenne libérale de Giscard !

C'est là que la position de la gauche se décide !

Ce sera une façon de dire " non " à la fois au libéralisme de la commission Barroso en Europe et au libéralisme de Chirac-Raffarin-Villepin, des frères Sarkozy, de Seillière en France.

Ce sera une façon de dire " oui à l'Europe sociale, maintenant ", de confirmer ainsi le vote des électeurs qui a donné, le 13 juin dernier, 30 % des voix aux socialistes.

Nous le répétons, il ne s'agit pas d'un débat de personnes, ni de motions ni de congrès.

Il s'agit d'un choix politique de fond, à effectuer après réflexion, démocratiquement, en toute liberté.

Pas de chantage au chaos.

Pas de chantage à l'Europe : on est tous européens au PS.

Si la question était "oui" ou "non" à l'Europe, on voterait "oui",

Mais ce n'est pas la question !

Ce qu'on nous demande, c'est "oui" ou "non" à cette constitution-là : c'est non.

Le " oui " soupire de façon réaliste que l'Europe est comme ça et qu'on ne peut y échapper.

Le " non " affirme de façon ambitieuse que l'Europe peut changer et que c'est à nous d'en manifester la volonté.

Quelle est la meilleure façon de s'opposer aux libéraux qui dominent l'Europe ? Pas en votant avec eux. Rompons-nous avec les nombreux votes et traités assumés par les socialistes depuis 50 ans ? Force est de constater que ce sont les libéraux qui ont tiré leur épingle du jeu.

Il est temps que ce soient les socialistes qui se mobilisent pour tirer, à leur tour, la bonne épingle du jeu. Assez de compromis déséquilibrés en faveur des libéraux.

Quelle est la meilleure façon de hâter l'Europe sociale ? Pas en faisant un compromis sur les bases des libéraux. De traités en traités, l'Europe sociale est toujours repoussée, il est temps de signifier qu'on veut changer la donne.

Quelle est la meilleure façon d'influencer l'Europe future ? Pas en l'enfermant dans un carcan institutionnel libéral pendant 50 ans.

Quelle est la meilleure façon de ne pas être isolés ? En manifestant notre volonté d'initier le changement, vers une autre voie, celle de l'Europe sociale. On a déjà eu le pouvoir dans 13 pays sur 15 avec des socialistes au gouvernement, et on n'a rien fait faute de volonté. Evidemment ca n'est pas plus facile avec des libéraux au pouvoir dans 19 pays sur 25. Alors, raison de plus, ce n'est pas aujourd'hui, avec un rapport de force défavorable, qu'il faut signer avec nos ennemis.

L'Europe existe, elle est là. La question n'est plus : "Faut-il l'Europe ?" mais : "Quelle Europe faut-il" ?

Certes, elle est en crise, mais à cause de la façon dont elle a été construite et dont elle est dirigée.

On a le contenant, il faut changer le contenu. Dans l'intérêt même de l'Europe !

Le " oui " ne permet pas de réclamer le changement : une fois signé, on nous rappellera qu'il faut appliquer ! Avec le " oui " Chirac nous embobine, c'est son intérêt !

Seul le " non " permet de résister et de forcer la porte d'une renégociation, d'un nouveau débat. Le " non " nous permet de nous opposer aux libéraux en Europe comme en France. Avec le " non " en 2005, nous rendons plus difficile à Chirac de tenir jusqu'en 2007.

Document PDF à télécharger
L’article en PDF

Inscrivez-vous à l'infolettre de GDS




La revue papier

Les Vidéos

En voir plus…