Attaques contre les droits des femmes, Sarko toujours en pointe !
Le Mouvement Français pour le
Planning Familial, le planning comme
on dit, est danger.
Sarkozy qui au mot prévention préfère
celui de répression, de criminalisation
veut supprimer les financements liés à
la loi Neuwirth sur la légalisation de la
pilule.
En 2009, les plannings familiaux vont
enregistrer une baisse de 42% des subventions
d’état pour leurs activités «
historiques » d’établissement d’information
et de conseil conjugal et familial.
C’est la mort programmée d’1/3 denos associations départementales !
Depuis plus de 50 ans le planning
milite pour les droits des femmes, le
droit de choisir sa contraception, sa
sexualité. Ce sont des millions de
jeunes filles, de femmes (450000 par
an) qui ont franchi un jour le seuil
des permanences enthousiasmée par
un premier amour ou fragilisée par
une grossesse non désirée. Elles sont
ressorties de ces permanences fortes
de la force de toutes les femmes
réunis. Ce sont rendu compte que
leur histoire aussi singulière qu’elle
soit était commune à toute les
femmes. Le planning leur a permis
pour la première fois pour certaine
d’entre elles de sentir, de comprendre
le pouvoir du collectif.
Quand le planning se revendique
mouvement d’éducation populaire
ce n’est pas un formule en l’air !
Le MFPF a pour objectif d'informer
sur la sexualité, des différentes
méthodes de contraception et de
répondre à toutes les demandes d'interruption
volontaire de grossesse.
Ce mouvement qui lutte depuis 50
ans pour des droits fondamentaux
des femmes et combat contre toutes
les formes de discriminations dont
les femmes sont victimes, constitue
en cela un mouvement féministe.
Le Planning Familial, c’est 70 associations
départementales (dont 27
gèrent un centre donnant des consultations
médicales) implantées sur
tout le territoire. Il joue un rôle particulièrement
important dans les
départements d’outre mer. Sur le terrain,
le Planning Familial, c'est
d'abord un lieu de paroles où les
femmes et les hommes aussi, sans
restriction d'âge, peuvent parler
d'amour, de sexualité, de plaisir.
Il en existe un peu partout en France.
Le MFPF est fréquenté à 90% par des
femmes. Les hommes n'en franchissent
que très rarement le seuil. Ces
centres sont particulièrement pratiques
pour les mineures qui peuvent
y aller sans être accompagnés d'un
adulte et sans payer. Le secret et
l'anonymat sont respectés.
Touchez au planning familial, c’est
toucher à l’égalité des droits, c’est
toucher à la démocratie.
Virginie Houadec
MFPF, une chronologie
Le nombre d'avortements en France
est estimé entre 250 000 et 600 000
par an et provoque la mort de 250
femmes par an.
Mouvement Français pour le Planning
familial"
de 250.000 avortements clandestins
et 250 morts par an. L’ANEA
(Association Nationale pour l’Etude de
l’Avortement), organe d’études du
MFPF, les évalue respectivement à
plus d’un million et 3600 morts par
an, « 10 morts par jour ! »
d’éducation populaire
fabrication et la délivrance de contraceptifs
sur ordonnance.
pour l’avortement
salopes
Bobigny.
3 février 1973, le manifeste des 331.
« Nous pratiquons des avortements,
inculpez-nous si vous l’osez ! »
organisme formateur
les moyens de contraception.
pilules mobilisent le MFPF.
Officiel un arrêté qui formalise l'accès,
les modalités et le contenu de la
formation au conseil conjugal.
Pétition
En diminuant de 42% dans la Loi de
Finances 2009 le montant affecté au
conseil conjugal et familial, l’Etat programme
à très court terme la suppression totale
des actions d’information, d’éducation et
de prévention dans les domaines de la
sexualité et de la vie de couple et affective.
Par cette décision, l’Etat montre sa volonté
d’abandonner les missions qui sont les
siennes quant à l’accueil, l’information et
la prévention concernant la contraception,
la fécondité, la sexualité. Il se désengage,
par là, de la préparation des jeunes à la
sexualité, à leur vie de couple et à la fonction
parentale. Il marque son désintérêt
pour les pratiques d’accueil et de conseil,
qu’elles soient mises en oeuvre lors d’activités
collectives ou d’entretiens individuels.
Ces missions d’utilité publique sont donc
très clairement menacées par la baisse des
financements, déjà largement insuffisants,
alors que la Loi Neuwirth a clairement affirmé
le rôle essentiel joué par les associations
aux côtés de l’Etat.
Pourtant, dans une société où les relations
filles-garçons sont de plus en plus marquées
par la violence, où les campagnes
nationales de prévention et d’information
ont besoin des relais de terrain pour être
efficaces, ces missions définies par la loi,
plus que jamais, sont primordiales !
450.000 personnes bénéficient chaque
année des actions du Planning Familial
dans ses 70 associations départementales
de Métropole et des DOM. La conséquence
de cette brutale démission de l’Etat est la
fermeture programmée d’un grand nombre
de ces lieux d’accueil individuels et collectifs.
L’Etat doit assurer sa responsabilité nationale
pour l’information, l’éducation à la
sexualité, et la prévention pour toutes et
tous conformément à l’article 1 de la Loi
73-639 du 11 juillet 73.
L’Etat ne doit pas supprimer les lieux
d’écoute et de parole, mais les développer.
L’Etat ne doit pas supprimer les interventions
collectives, mais les développer.
L’Etat doit donner aux associations qui
assurent ces missions, les moyens aujourd’hui
nécessaires, pour le développement
de leurs activités et de leurs interventions.
Tous ces acquis sont récents, ces droits
sont fragiles.
Nous avons lutté pour les obtenir,
luttons ensemble pour les défendre !
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Familial, signez la pétition.