Le 9 octobre les syndicats CGT, FO, SUD et les organisations de jeunesse UNEF, FIDL, rejoints localement par d’autres organisations, appellent à une journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle contre la politique de régression sociale du gouvernement.

Le rejet de cette politique est massif. La popularité du président s’effondre. Son gouvernement se délite : le départ de Hulot démasque l’imposture écologique de Macron et la démission de Collomb témoigne d’une crise de confiance profonde dans sa majorité (6 démissions depuis le début du quinquennat). Mais il bénéficie d’une béquille : l’absence d’alternative majoritaire à gauche. C’est un frein important à la mobilisation sociale.

Le rejet doit se transformer en mobilisation

Les grandes attaques sont devant nous. Il y a urgence à riposter :

• Contre la casse des services publics (50 000 suppressions de postes)
• Contre le démantèlement de la Sécurité sociale
• Contre la mise en place de la retraite par points. Passer d’une réponse mutualisée et solide, qui nous garantit une retraite, à des comptes individuels toujours plus soumis aux aléas de notre « employabilité » sur le marché du travail, c’est « choisir » de travailler jusqu’à 67 ans et au-delà, pour avoir une pension normale. Ce serait la fin de notre modèle social.
• Contre un budget qui octroie 20 milliards aux entreprises sans contrepartie et vide un peu plus les caisses de l’État.

Unité pour construire l’alternative !

Construire un débouché politique aux exigences sociales : c’est notre responsabilité ! Celle des organisations et des militant(e)s de gauche.

L’unité syndicale pour résister et mobiliser est indispensable. Elle doit être large et assise sur une plateforme commune.

L’unité politique pour construire un débouché contre Macron et l’Europe libérale, contre la droite nationaliste liée à son extrême qui en profite, aussi !

L’écrasante majorité de la gauche française est antilibérale. Forte de son expérience, elle a vu que l’accompagnement du libéralisme par Hollande et Valls a conduit à la division de la gauche et à la victoire de Macron. C’est le socle pour bâtir un projet commun.

À gauche, rien de grand n’est possible sans unité !

L’engagement des militants et militantes, de l’ensemble des partis et organisations de gauche peut permettre d’imposer et de construire enfin un projet majoritaire de transformation sociale.