Ca fait 60 jours que Mme Dati n'a pas ouvert d'enquête sur l'argent sale distribué en liquide par l'UIMM-Medef, M Gautier Sauvagnac, sous couvert de Mme Parisot, et de leurs complices etc...(“beaucoup savaient inconsciemment”)

Cette bande organisée n'est toujours pas devant un juge d'instruction, ni en préventive de façon à l'empêcher de se concerter et de dissimuler les preuves de ses trafics, de ses opérations de cassage des grèves, de racket d'entreprise, de corruption...

Qu'attend la justice ?

N'importe quelle bande de trafiquants de banlieue serait déjà sous les verrous, alors qu'elle aurait fait mille fois moins que ces trafiquants d'argent liquide sale, à hauteur de dizaines de millions d'euros... de l'UIMM-Medef.

Gérard Filoche

Un chauffeur de l'UIMM raconte le déroulement de retraits d'argent suspects

LEMONDE.FR | 23.11.07 | 09h35 . Mis à jour le 23.11.07 | 10h13

Le chauffeur de Dominique de Calan, délégué général adjoint de l'Union des

industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), fait état dans l'édition

du 23 novembre du Parisien des retraits d'argent auxquels il a assisté et

qui pourraient participer des quelque 20 millions d'euros retirés par Denis

Gautier-Sauvagnac, ex-président de l'UIMM et son administratrice Dominique

Renaud, entre 2000 et 2007.

Une enquête préliminaire a été ouverte le 26 septembre par le parquet de

Paris pour étudier l'affectation de ces fonds. La direction de l'UIMM a

reconnu l'existence d'une cagnotte de 600 millions d'euros servant à

"fluidifier les relations sociales". Denis Gautier-Sauvagnac a indiqué

qu'une partie de cet argent était employée à alimenter un fonds antigrève,

mais qu'il n'aurait financé ni les syndicats ni les partis politiques.

"FAIRE UNE BANQUE"

Patrick Ciron, le chauffeur de Dominique de Calan, témoigne dans Le Parisien

: "Occasionnellement, j'ai également amené Dominique Renaud,

l'administratrice de l'UIMM pour 'faire une banque' (...). On me demandait

de la conduire et de l'attendre au volant de ma voiture devant la banque

Martin-Morel, située à 400 mètres du siège de l'UIMM à Paris. Au bout de

quelques minutes, Dominique Renaud revenait avec son porte-document. Nous ne

parlions jamais de ces déplacements et de ces courses même si tout le monde

en connaissait les motifs."

Le chauffeur précise : "Il me semble qu'il n'y avait aucune trace écrite de

ces opérations. Aucun cahier de courses ne les mentionne." Il poursuit : "Ce

qui est certain, c'est qu'il n'y avait pas de problème d'argent à l'UIMM.

Tout le monde savait que les espèces circulaient en grand nombre. A ma

connaissance, tous les remboursements de frais étaient réglés en liquide

jusqu'en 2005."

La brigade financière, qui mène l'enquête préliminaire, aurait déjà entendu

une douzaine de personnes, notamment des cadres de la banque Martin-Morel.

Le Parisien affirme que Denis Gautier-Sauvagnac pourrait être convoqué "en

début de semaine prochaine", sans citer de sources

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