GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

Le social au cœur Au Parti socialiste

4e partie

Les moyens politiques

Représenter, unifier la force sociale majoritaire : le salariat

4.1 La Gauche socialiste n'est pas seulement un courant du Parti socialiste, elle est un courant de la société

Ses militants sont engagés dans les associations (Attac) dans les syndicats, (en priorité les grandes confédérations... mais tout syndicat combatif, représentatif) dans les mouvements de jeunesse (UNEF, FIDL, SOS-racisme...).

Sans mouvement social, nous ne sommes rien. Tout part du mouvement social et y revient. En passant par un programme et un débouché politique.

À la différence de la droite, et de ses partis politiques, les forces d'un Parti socialiste comme de toute la gauche, doivent se nourrir des activités citoyennes, militantes, syndicales, sinon elles se dessèchent et sont condamnées à périr. Des socialistes qui prôneraient la séparation de l'institutionnel du "radical", le modéré "sérieux" du mouvement social, se suicideraient, eux, leur théorie et le parti avec. Ils feraient le jeu des ultragauches qui veulent "cliver entre deux gauches" comme la LCR.

Les blairistes qui, en Grande-Bretagne, ont fait main basse sur le Parti travailliste, l'ont coupé de sa base syndicale, ont modifié ses statuts, isolé bureaucratiquement la gauche vivante, bloqué les débats démocratiques, ont sans doute (provisoirement) conquis le pouvoir, mais le résultat de leur action n'a plus guère à voir avec la transformation sociale, ils se sont soumis au libéralisme, et nul doute qu'un renversement ne se reproduise, régénérant tôt ou tard ce parti vers de meilleures traditions, programmes et résultats pratiques. Nous voulons épargner au Parti socialiste français cet errement - lequel, d'ailleurs ne correspond ni à la combativité propre, ni aux acquis du salariat de notre pays.

Nos idées, notre programme, nos méthodes d'action ne sont pas "élaborées en chambre", ni dans une "fraction" séparée, secrète d'un quelconque parti ou courant, elles proviennent au contraire des enseignements mêmes des luttes et des traditions des organisations de masse concernées, dont nous respectons l'indépendance, car nous savons que c'est le meilleur moyen pour qu'elles se développent, s'enrichissent, s'unifient, et se dynamisent. Nous sommes contre les "clans", les "disciplines" abstraites, les "ordres" venus d'en haut, car nous savons trop bien, qu'il y a, à tous niveaux une interaction positive, nécessaire, entre le politique et le syndical, entre l'associatif et l'institutionnel, entre le spontané et l'organisé.

La Gauche socialiste est irremplaçable par ses acquis historiques, sa genèse, par son enracinement dans les luttes, par sa volonté consciente de faire "le pont" entre les institutionnels et les radicaux, par son choix d'un parti socialiste militant, à la fois de gouvernement et de lutte, implanté syndicalement et présent à tous les niveaux de la société. La Gauche socialiste, après le 21 avril, est la seule à défendre consciemment cette perspective d'enraciner le parti socialiste dans les mouvements sociaux : sans elle, sans une vraie gauche organisée avec elle, autour d'elle, le clivage surviendrait tôt ou tard entre modérés et gauchistes, "deux gauches" se diviseraient à l'infini, la droite pourrait avoir toutes les coudées franches et resterait plus longtemps au pouvoir.

4.2 un grand parti de toute la gauche

N'étant ni une avant-garde, ni une fraction, mais seulement consciente de ses connaissances, de ses cadres, de son implantation, la Gauche socialiste est ouverte à toute la gauche. Elle ne vise pas à perdurer, à se maintenir, à s'isoler, au contraire, elle milite depuis toujours pour un grand parti de toute la gauche.

Nous, GS, le disons tel quel : il faudrait en France un grand parti des travailleurs - comme au Brésil. Un parti de tous les salariés français : 88 % de la population active. Un PS. Un vrai. Pas hésitant face au libéralisme.

Ce n'est pas une question facile quand des socialistes posent cette question. Car ils ont toutes les raisons d'être soupçonnés d'hégémonisme, d'utilitarisme, de manipulation. Surtout, il faut le dire honnêtement après le scrutin du 16 juin.

L'union fait la force. C'est le refrain des unions américaines. Solidarnosc, ou la CUT brésilienne, quelque soit leur évolution, datent de ces grands moments historiques où le syndicalisme est un raz-de-marée unitaire.

En France, nous l'avons vu, il n'y eut jamais tant de syndiqués qu'en 1935 ou 1945 : quand il y avait unité syndicale, il y avait des millions d'adhérents ! Les grandes périodes de la gauche sont celles de son unité, même si le contenu et les modalités de cette unité n'étaient pas satisfaisants, loin de là (front populaire, front républicain, front national, union de la gauche, gauche plurielle, gauche unie...)

Aujourd'hui où il y a 88 % de la population active salariée, pourquoi l'unité ne serait-elle pas au cœur de tous les problèmes de la gauche ? Il ne s'agit pas de prôner un parti "unique" à bureaucratie unique ! Il faut respecter scrupuleusement les traditions de chacun, la moindre des sensibilités, des susceptibilités. Les rancœurs, les réticences pratiques sont multiples et innommables, nous le savons. Mais théoriquement quels arguments s'opposent à ce que communistes d'aujourd'hui et socialistes soient dans un même parti ? Les débats internes sont les mêmes !

Évidemment il existe une condition sine qua non c'est qu'il y ait une démocratie scrupuleuse respectant les débats, et les responsabilités.

Aucune avancée ne se construit sur la délimitation, contrairement à tant d'idées erronées selon lesquelles "le clivage réformisme-révolution", entre "deux gauches", est préalable ou fondamental à toute action de masse. Pour faire bouger une société, il ne faut pas en détacher le quarteron des plus convaincus : au contraire, il faut rassembler et entraîner la majorité. Être au cœur de la gauche ! Un parti unifié de la gauche ne pourrait être que pluriel pour être fort ! Au lieu de chercher à s'exclure, à surenchérir, à différencier, toutes et tous devraient pouvoir discuter, agir dans un même cadre, à condition, que l'expression de la base serait entendue, respectée...

Certes, une telle condition est exorbitante alors que dans chacun des partis de gauche existants, elle n'est pas respectée. Mais justement, seule une confrontation, des états généraux, une refondation peut parvenir à changer les mauvaises mœurs régnantes. C'est sous une poussée d'en bas, dans un cadre collectif qu'un programme nouvel anticapitaliste peut être conçu et mis en oeuvre.

Comment parvenir à une telle symbiose, une fusion ? D'abord en commencent par en évoquer l'utilité, la nécessité, en réfléchissant aux transitions, en créant des comités de liaison à la base, partant du monde syndical, associatif. C'est peut-être un long travail, utopique, avec des chemins compliqués et imprévisibles mais pourquoi n'y parviendrions-nous pas ? On devra psser par une confédération, ou toute formule respectant les sensibilités de chacun.

La droite en face s'efforce de le faire, le patronat, lui, est uni, dans une même organisation.

La gauche, syndicats et partis, elle, a besoin d'unité aussi. Profondément.

4.3 : le programme que nous défendons, nous GS, doit être démocratiquement soumis à débat...

Évidemment nous ne sommes pas prêts à renoncer à nos convictions les plus ancrées, sur le nouvel âge du capitalisme, sur la sécurité sociale, sur la VI° république sociale... Comme tous, nous croyons à ce socle commun qui nous soude, et que nous avons mis tant de temps à élaborer. Sans être conservateurs ni repliés sur nous-mêmes, nous n'avons pas envie de le gaspiller. Nous ne sommes pas une fraction, nous ne sommes pas non plus constitués de sous-courants, nous nous sommes même interdit de rassembler, comme on dit, "des cliques et des clans". Sans être centralisés, par contre, nous essayons d'être disciplinés, simple question d'efficacité. La Gauche socialiste s'est construite par strates, par addition, par dynamique, elle est forte de chacun de ces apports, sans que l'un puisse dicter quoi que ce soit à l'autre. Elle est essentiellement un "collectif". C'est notre force, pas notre faiblesse. Les débats peuvent être vifs, mais personne ne peut exclure personne, l'adhésion est libre et volontaire, dans le cadre des statuts du parti socialiste. De même pour le club de la République sociale. Nous existons par une même impulsion, une même racine, puis un même mouvement, et surtout un même programme.

Nous le défendons, même par rapport à l'autre courant de gauche du Parti socialiste, la motion 3, Henri Emmanuelli, Alain Vidalies... Nous le défendons à l'intérieur du Parti socialiste, et également au sein de la gauche en général...

Nous acceptons volontiers la confrontation et les unifications sans crainte que cela débouche sur un programme moins radical... au contraire. Élaboré démocratiquement, le programme d'un grand parti unifié des salariés, serait, n'en doutons pas, plus à gauche.

Il y a, soulignons-le, des "majorités d'idées" : elles sont vraiment à gauche}}

Contrairement à ce que croient les gauchistes, toujours persuadés, que dans un "grand parti", ce serait les spécificités de gauche qui se perdraient...Ce serait le contraire, car "la base" de la gauche est, de loin, plus sincèrement avide de changement que ses dirigeants. Elle serait davantage écoutée dans un grand parti que morcelée dans quatre, cinq, six, sept partis différents... ces derniers ont des instincts de chapelle, des règles moins démocratiques séparément que ce qu'ils seraient obligés d'avoir et de faire s'ils étaient ensemble.

Rien que dans le Parti socialiste aujourd'hui, si les militants avaient vraiment la liberté de voter, (sans que la direction ne décrète que nos amendements sont "contradictoires", sans qu'elle n'utilise le "49-3" en interne) les propositions de la Gauche socialiste seraient majoritaires.

À gauche, s'il n'y avait pas les divisions, le retour aux 37,5 annuités serait massivement acquis. De Fo à la Cgt en passant par 45 % d'opposants Cfdt, les Sud, l'Unsa, la Fsu.

De même pour la nationalisation de l'eau : ce serait un plébiscite.

De même pour de vraies 35 h : il a existé sur des questions clefs de la mise en oeuvre des 35 h, des majorités syndicales, politiques, mélangées, qui, de façon écrasante, auraient, si elles avaient été entendues, modifié le cours des choses, le contenu de la loi.

Pour de grands services publics : là encore des états généraux montreraient la force puissante de ceux qui les défendent, qui sont prêts à combattre à fond pour les rétablir, les élargir.

De même pour une VIe république démocratisée : d'Arnaud Montebourg, au PCF, des Verts à la GS, une constitution démocratique serait mise en place, si la démocratie d'un grand parti de gauche l'emportait.

Pour batailler pour une mondialisation régulée, il y aurait une majorité telle que les nationalistes, souverainistes, xénophobes, et autres gourous chevènementistes seraient déconsidérés : un programme international offensif en faveur d'une OIT dotée du pouvoir de sanctionner pour imposer ses normes, une ONU véritable, une OMEnvironnement, une OMsanté, elles aussi doté de pouvoirs qui s'imposent à l'OMC, s'appuierait sur un véritable soutien populaire de masse, dans lequel ni "la nation", ni "l'état républicain" ne seraient plus menacés de dissolution, de repli, de conservatisme.

À gauche, s'il y avait un grand parti démocratique, il y aurait des centaines de milliers d'adhérents : les militants ne manqueraient plus, les liens avec le monde associatif et les syndicats seraient considérables. On aurait une société mobilisée et un état volontaire...Un contrôle des élus et une garantie que les promesses de changement social seraient respectées.

Le 21 avril pousse à la discussion en ce sens.

4.4 De la gauche plurielle à la nécessaire unité de la gauche :

Nous savons que la perspective d'un grand parti de la gauche demande de nombreuses transitions, débats, échanges, actions, vérifications.

Ne serait-ce que pour dégager ces fameuses majorités d'idées dont nous pensons qu'elles existent : pour les faire apparaître, il faut confronter, converger, associer, dépasser les cadres et idées régnantes.

Il faut aussi rétablir un front "de classe" , la certitude d'appartenance à un même "camp", celui du salariat face à la droite.

Nous avons contribué à ce que le Parti socialiste appelle les citoyens, toute la gauche, à l'automne 2002, à débattre sous toutes les formes libres de colloques, d'état généraux, d'assemblée permettant au maximum de militants, de français de faire connaître leurs opinions.

Cette phase de concertation, d'échange, la plus libre possible, la plus profonde, la plus sérieuse, est absolument indispensable pour reconstruire la gauche après le 21 avril.

Il ne doit pas y avoir de limites ni d'exclusives dans ce processus, tous ceux qui voudront y participer de façon positive y seront bienvenus .

Nous souhaitons un processus dans lequel les syndicalistes comme les associatifs puissent, à titre individuel, s'impliquer, apporter, enrichir la discussion.

Notamment pour le congrès du Parti socialiste qui se tiendra à Dijon en avril 2003. Car ce congrès ne doit pas, lui non plus, être formel. Il faut comme nous l'avons dit tout au long de ce texte, et comme la Gauche socialiste entend le défendre, qu'il entende les leçons des 21 avril, 9 et 16 juin.

Les présentes thèses ont pour fonction de définir ce que la Gauche socialiste veut proposer aux citoyens, à la gauche, aux courants et sensibilités du parti socialiste, à son congrès.

Avant que des "états-généraux", (ou Assises de la transformation sociale, ou tout autre cadre similaire...) avec nos partenaires, sous une forme appropriée reconstitue un front victorieux face à la droite, aussi bien dans les luttes que pour les prochaines élections de 2004 à 2007.

4.5 Conclusion : au cœur de la Gauche

La Gauche socialiste vise d'abord, à Nantes et à son Conseil national qui suit, de se doter de thèses cohérentes, tirant bilan et perspectives, des événements et de son action pour faire une contribution claire, unie, devant tous. Elle entend partir de là pour s'adresser à tous les socialistes, à toute la gauche. Les relations privilégiées qu'elle souhaite pouvoir nouer avec les forces et courant les plus proches seront déterminées d'abord par la proximité - ou non - du programme, des idées.

Deux buts essentiels sont à sa portée

  • de rassembler toute la gauche du Parti socialiste sur une base politique solide, cohérente, audible par tous les militants adhérents.
  • d'empêcher que le congrès du parti socialiste en soit formel et ne débouche sur une main-mise de courants droitiers qui entendraient le "blairiser", et l'écarter ainsi du mouvement social en même temps que d'au proche retour de la gauche au pouvoir.
  • 1°) C'est pourquoi la Gauche Socialiste lance un appel à tous les militants et responsables socialistes, à toutes les composantes du parti et de la gauche pour recomposer sans préalable ni exclusive un grand Parti Socialiste en prise avec les aspirations et les besoins sociaux, porteur d'un projet de rupture avec l'ordre libéral.
  • Cela vise en premier lieu, les camarades de la motion 3 d'Henri Emmanuelli, Alain Vidalies, Christian Bataille, Annick Aguirre, Isabelle Martin, Jean Malot, Emmanuel Maurel, et des militants qui ont pris au dernier congrès et depuis des positions différentes mais assez voisines des nôtres.

    Les événements du 21 avril nous imposent de tout faire pour travailler ensemble à l'émergence d'un nouveau courant, portant un projet de rupture avec la mondialisation libérale, unitaire, ouvert au sein du parti comme sur la société.

    Nos deux courants représentaient plus de 27% du parti socialiste au congrès de Grenoble. Réunis, ils peuvent former le socle d'un grand courant de toute la gauche du parti, à vocation majoritaire dès le prochain congrès, capable de rassembler les militants et courants soucieux de former une grand force de rupture avec l'ordre libéral.

    Ce n'est pas du jour au lendemain qu'on règle les traditions de débat différentes et qu'on parvient à des approches communes sur tout. Des divergences subsistent sans doute, qu'il faudra surmonter par le débat et l'action commune. Mais nous partageons un large champ d'accord qu'il faut savoir approfondir.

    La Gauche Socialiste propose de prendre toutes les mesures d'organisation dès la fin de cette université d'été pour travailler avec les camarades de la motion 3 : échange de nos documents de référence, mise en place d'une commission de travail pour rédiger un document commun et coorganisation de rencontres à Argelès les 27, et 28 septembre prochains. Il s'agit de poser à cette date, si l'accord politique se vérifie, les premiers actes de fondation d'un grand courant de gauche du Parti Socialiste

    .

    Evidemment, nos thèses seront versées au débat dans le but de réaliser cet objectif, sans en faire un préalable.

    Un comité de « liaison » ou « d'organisation » commun à nos deux courants préparera ces rencontres, en élaborant un texte-appel pour fonder un nouveau courant largement ouvert à tous ceux qui voudront participer à cette démarche.

    Argelès peut être le point de départ d'une dynamique de rassemblement à vocation majoritaire. Les militants socialistes percevront que la gauche du parti s'unit. C'est un signal de ralliement autant pour l'intérieur que pour l'extérieur du PS. Nous appelons tous ceux qui souhaitent participer au renouveau du socialisme, partisans d'un réformisme radical, adversaires de la mondialisation libérale, à y participer.

    Une autre réunion nationale à Paris, quelques semaines plus tard, pourrait permettre l'engagement public de milliers de militants, démocratiquement, dans ce processus.

    Nous chercherons évidemment à y associer d'autres forces, puisqu'il s'agit d'une démarche d'ensemble à vocation majoritaire. Dans cette optique, nous proposerons au nouveau courant de réunir rapidement une Conférence nationale, ouverte à toutes celles et tous ceux qui veulent ancrer le Parti socialiste à gauche et éviter toute dérive libérale.

    Pour cela, nous multiplierons les démarches, et notamment nous prendrons également langue avec Arnaud Montebourg et avec ceux qui le soutiennent et dont nous nous félicitons qu'ils défendent une VI ° République. Nous proposerons d'échanger entre nos réunions, débats, contributions, de façon à faire avancer sur ces thèmes, le plus possible nos idées communes.

    De façon générale, nous voulons progresser des « majorités d'idées » - cf. ci-dessus - dans la gauche du Parti socialiste, comme dans la gauche toute entière. Nous savons que les rapports de force existent et que si, sur certaines questions clefs (contre le présidentialisme, pour les 37, 5 annuités de retraites, pour les salaires, etc.) il apparaît des majorités nettes, les militants se sentiront enhardis à voter, exprimeront cette majorité, penseront que leur parti (et toute la gauche) se renforcera en les adoptant.

    Le débat à venir est d'abord politique, et non « tactique » ou « organisationnel » : les choix tactiques et organisationnels sont subordonnés aux choix politiques.

  • 2°) Notre deuxième effort, complémentaire, aussi difficile et volontaire, est d'œuvrer à ce que la confrontation nécessaire avec les « modérés » ou « blairistes » n'aboutisse pas à la prise du parti par ces derniers qui le couperait de ses indispensables racines dans les profondeurs du mouvement social.
  • Si nous voulons une gauche forte et unie dans le Parti socialiste, c'est non pas pour qu'elle constitue « l'opposition de sa majesté » ni qu'elle renferme dans une « minorité » mais pour qu'elle influence et constitue l'axe de recomposition d'une nouvelle majorité dans le parti. Parce qu'une nouvelle période s'ouvre, nous voulons être forts, théoriquement, politiquement, organisationnellement, pour influer sur son cours.

    Tel est le sens de toute notre démarche qui commence par s'affirmer dans l'ensemble de ces thèses soumises démocratiquement à discussion de l'assemblée des membres de la Gauche socialiste rassemblés à Nantes.

    FIN

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