GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

Le social au cœur Syndicats

29 janvier : un triomphe de la nouvelle CGT, avec Bernard Thibault

La Cgt regroupe, la Cgt rassemble. La Haute-Loire en est l'exemple : 95 % des adhérents Cfdt, ont refusé la trahison de François Chérèque du 15 mai dernier, signant seul, avec François Fillon et Jean-Pierre Raffarin pour donner, contre l'ensemble du mouvement en cours, un coup de poignard à nos retraites. Ces syndicalistes ont donc débattu et rejoint démocratiquement la Cgt

(Cf. D&S n° 107 à 111).

Le 29 janvier, c'est la fin d'un long parcours et le début d'une toute nouvelle étape. Bernard Thibault qui s'était engagé personnellement, dés juin 2003 pour accueillir les nouveaux adhérents, qu'ils viennent de la Fgte cheminot ou de l'Uri Auvergne ou des syndicats Interco, ou des Ud de la Sarthe ou de la Haute-Garonne... est venu lui-même parler à ceux qui se trouvaient au cœur du processus qui a renforcé la Cgt...

Et il y a eu, dans cette ville de gauche, (gagnée en 2001 par Arlette Landau à la tête d'une gauche unie et "motivée"), dans ce département de haute syndicalisation, plus de 1500 salariés pour venir l'applaudir !

Nos amis Raymond Vacheron, Jo Chapuis, Jacques Rouviére, entre autres, tous fondateurs et soutiens fidèles de la revue D&S étaient là, à leur poste. Ils ont accueilli le principal dirigeant syndical de ce pays et l'ont salué, avec tous les nouveaux adhérents.

Extraits du discours de Jo Chapuis

Après 30 ans d'activité syndicale, quelle satisfaction de pouvoir prendre aujourd'hui la parole dans ce Centre culturel de vals, la plus grande salle de Haute-Loire, pleine à craquer.

C'est en effet une première syndicale que nous vivons ce soir...

Si nous avons rompu avec notre ancienne direction syndicale, ... nous ne confondons pas les militants de quelques organisations syndicales qu'ils soient avec leur direction. Nous savons les difficultés à construire les équipes syndicales dans les entreprises. Mais un syndicaliste qui est capable de dire non à un patron doit aussi être capable de dire non à une direction syndicale si celle-ci affaiblit tout le syndicalisme.

Il y a des moments où les militants, les adhérents doivent être capables de dire "oui" à l'action et "non" à la régression sociale. Dire oui à nos revendications et non au gouvernement. Dire non à la division pour pouvoir dire oui à l'unité.

Accepter en ronchonnant, ce qui apparaît aux yeux de millions de travailleurs comme un compromis inacceptable, c'est encourager cette direction à aller toujours plus loin dans le renoncement. Cela décourage des millions de salariés de se tourner cers le syndicat, c'est nous affaiblir tous.

Nous avons toujours voulu un syndicalisme majoritaire, un syndicalisme ou tous les salariés ont leur place. Nous avons toujours voulu un syndicalisme qui permet, dans l'entreprise, dans le département, au niveau national, de défendre les revendications, de refuser les reculs sociaux. Nous construisons un syndicalisme de résistance mais aussi d'avancées sociales. ... La négociation ce n'est pas la capitulation ! Les avancées sociales sont toujours fonction de la hauteur du rapport de force que nous savons construire.

Nous restons des militants attachés au pluralisme, aux débats, à la formation à la réflexion à la démocratie syndicale. Le syndicalisme s'il veut fédérer, doit défendre ces valeurs, Valeurs qui sont à l'origine de la Cgt....

La dispersion et la division syndicale sont le poison du syndicalisme. C'est un syndicalisme de masse et de classe dont les travailleurs ont besoin, ouvert à tous et qui défend l'intérêt de tous les salariés.

La Cgt, capable d'intégrer des expériences différentes peut les unir dans un même projet commun. La Cgt est un outil de rassemblement interprofessionnel, car c'est le seul moyen d'empêcher le recul de tous.

Le syndicalisme rassemblé est un beau projet qu'il nous faut concrétiser. C'est une volonté politique, mais aussi une action quotidienneté... C'est un long combat que nous avons engagé...

Tout le monde a sa place à la Cgt. Tout le monde doit y prendre sa place. ON n'a pas de passeport à demander pour entrer au syndicat. Le syndicat est justement le passeport pour défendre nos droits. La Cgt est pour la première fois de son histoire l'organisation majoritaire en Haute-Loire. Mais nous ne devons pas nous satisfaire de ce que nous sommes aujourd'hui.

Demain dans vos ateliers, vos services, vos chantiers, propose l'adhésion à la Cgt. Le syndicat n'est pas une affaire de spécialistes, d'élus, mais l'affaire de tous.


En Haute-Loire comme ailleurs, tous ensemble, construisons une grande Cgt interprofessionnelle.

Construisons le syndicat du progrès social pour tous.

L'avenir sera ce que nous en ferons !

Document PDF à télécharger
L’article en PDF

Inscrivez-vous à l'infolettre de GDS




La revue papier

Les Vidéos

En voir plus…